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INTERVIEW AVEC DRISS KETTANI, ARCHITECTE ET MEMBRE DU JURY DES YMAA

INTERVIEW AVEC DRISS KETTANI, ARCHITECTE ET MEMBRE DU JURY DES YMAA 1080 1080 YMAA

Architecte basé à Casablanca depuis 2005, Driss Kettani est diplômé de l’École Nationale d’Architecture de Rabat en 2003. Il a eu l’occasion de travailler sur divers projets institutionnels, notamment dans le secteur de l’enseignement, ainsi que sur des commandes privées, en collaboration avec ses amis Saad El Kabbaj et Mohamed Amine Siana, ou de manière indépendante. Au début de sa carrière, il a également tissé des liens d’amitié avec Elie Azagury, avec qui il a réalisé plusieurs projets. En parallèle de son activité professionnelle, Driss Kettani enseigne actuellement à la SAP+D de l’UM6P.

Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?

Il s’agit d’un prix intéressant dans la mesure où il peut permettre de créer une émulation saine entre jeunes architectes et de mettre en avant la belle architecture de cette nouvelle génération.

Vous avez-vous même été récompensé par plusieurs prix prestigieux en architecture. Pouvez-vous nous faire part de votre opinion sur l’impact potentiel des YMAA sur la scène architecturale au Maroc ?

Ce prix peut permettre de projeter l’architecture marocaine sur la scène culturelle nationale et internationale et créer un effet d’entraînement permettant de valoriser la qualité architecturale dont nos villes et notre pays ont besoin.

L’architecture demande, particulièrement en début de carrière, une énergie considérable, et ce genre de soutien ne peut qu’apporter une contribution positive en stimulant la créativité architecturale.

Parlez-nous du projet de l’Ecole Supérieure de Technologie de Guelmim qui a été short-listé pour le Prix Aga Khan d’architecture.

Il s’agit d’un projet que nous avons réalisé mes amis Saad El Kabbaj, Mohamed Amine Siana et moi en 2011, à la suite de notre premier projet universitaire à Taroudant. Nous nous sommes inspirés de la magnifique architecture vernaculaire du sud du Maroc que nous avons essayé de réinterpréter de manière contemporaine. Nous avons également voulu retranscrire architecturalement la solennité inhérente à ce type d’institution.

En tant que jury, Quels critères jugez-vous importants pour reconnaître la qualité d’un projet architectural ?

Je dirais avec le cœur et la raison : pouvoir analyser un projet avec des critères et arguments rationnels, mais aussi et peut-être surtout, déceler la vibration émotionnelle et artistique que peut susciter un projet.

L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?

Ancrage et Imaginaire 

Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?

Qu’elle puisse façonner des villes inspirantes, humanistes, en harmonie avec la nature et où il fait bon vivre ensemble. 

Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?

Il y en a plusieurs, l’Opera de Sydney d’Utzon, le palais du Planalto de Oscar Niemeyer, la Kaufmann House de Richard Neutra… 

  • Y’en a-t-il un au Maroc ?

J’aime beaucoup le marché de la rue d’Agadir à Casablanca de Jean-François Zevaco. Sinon évidemment notre patrimoine que ce soit les médersas de Fès ou les Kasbah du Sud.

Si vous deviez choisir un courant d’architecture lequel seriez-vous ?

Une modernité humaine, organique et solaire.

Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?

Il vaut mieux essayer de rester soi-même mais à devoir choisir sûrement un zeste de tous ceux que j’admire : Oscar Niemeyer, Jean-François Zevaco, Richard Neutra, Jorn Utzon, Pierre Koenig…

Odile Decq

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA 1170 1170 YMAA

Odile Decq est une architecte qu’on ne présente plus. Jouissant d’une renommée internationale depuis de nombreuses années, elle a fondé son agence en 1980 à Paris et s’est illustrée par des projets emblématiques tels que la Banque Populaire de l’Ouest à Rennes, la Maison Bernard à Théoule-sur-Mer, ou encore le Red Carpet de la Renwick Gallery à Washington. Son approche audacieuse et innovante lui a valu de nombreuses distinctions, dont le prestigieux Lion d’Or de l’Architecture en 1996, le Jane Drew Prize en 2016, et le Lifetime Achievement Award d’Architizer en 2017. Odile Decq a également œuvré dans le cadre de collaborations avec des marques de renom comme Alessi, Luceplan et Poltrona Frau, pour lesquelles elle a conçu des créations design uniques.

Elle enseigne depuis 25 ans dans et a dirigé de l’École Spéciale d’Architecture de Paris avant de fonder l’école d’architecture « Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture » en 2014 à Lyon. Les diplômes délivrés par l’école Confluence ont été reconnus par le Royal Institute of British Architects en 2018 et en 2023.

De nombreux architectes marocains ont fait leurs classes à l’agence parisienne d’Odile Decq, au sein de laquelle ils ont eu le privilège de travailler. Le regard singulier qu’elle porte sur le Maroc lui a permis de développer un lien ainsi qu’une attache particulière avec le pays. Membre d’honneur du jury de la 2ème édition des Young Moroccan Architecture Awards, Odile Decq nous fait l’honneur de nous enrichir de sa vision de la nouvelle génération d’architectes, réaffirmant ainsi la profondeur de son engagement en faveur de l’architecture contemporaine.


Comment évaluez-vous l’initiative de l’organisation des Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) réservé aux architectes praticiens de moins de 45 ans ?

O.D. : C’est une initiative louable pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’architectes. À l’instar des Albums de la Jeune Architecture et du Paysage en France, dont j’ai été lauréate dans les années 80, ces prix permettent de mettre en lumière de jeunes talents prometteurs.

Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante dans votre carrière qui a influencé votre approche du design et de l’architecture, et comment pensez-vous que de telles expériences peuvent façonner la carrière des jeunes architectes ?

O.D. : Une des expériences les plus marquantes du début de ma carrière a été le projet de la Banque Populaire de l’Ouest entre 1988 et 1990-1990. Ce projet et sa réalisation ont été l’occasion pour moi d’élargir le champ de l’expérimentation et de mon désir d’innovation.

Ceci est resté l’un des leitmotivs de mon travail. Chacun, par ses expériences propres, à l’occasion de projets particuliers, peut saisir l’opportunité de repousser les limites de son travail.

Banque Populaire de l’Ouest d’Odile Decq

Dans le contexte actuel de rajeunissement notable de la démographie des architectes, comment percevez-vous l’importance de reconnaître et de récompenser le talent émergent à travers des initiatives telles que les YMAA ? Certains disent que récompenser trop jeunes des architectes peut avoir des effets pervers ?

O.D. : Je ne sais pas si cela peut avoir systématiquement un effet pervers. Seuls les esprits chagrins peut-être le disent.

Un tel prix est un véritable encouragement qui n’est jamais une fin en soi, mais donne l’envie et l’espoir de pouvoir faire toujours de meilleurs projets.

En tant que membre du jury des YMAA 2024, quels critères considérez-vous comme essentiels pour évaluer les réalisations architecturales des jeunes professionnels, et qu’attendez-vous de cette édition particulière ? Comment envisagez-vous l’impact potentiel des Young Moroccan Architecture Awards sur la visibilité de la scène architecturale marocaine à l’échelle mondiale, et quel rôle, pensez-vous, que de tels événements jouent dans la promotion de la créativité architecturale émergente ?

O.D. : L’audace ! En plus de 30 ans d’enseignement, je répète à mes étudiants qu’il faut faire preuve de courage et développer ses idées en sortant des sentiers battus ! C’est ce que j’attends de cette édition en particulier.

C’est aussi le rôle d’un tel évènement ; de permettre de mettre en avant des approches innovantes, nouvelles ou simplement différentes, participant ainsi au renouvellement et à la mise en avant du dynamisme de la scène architecturale marocaine.

De l’avis de plusieurs confrères vous avez un attachement particulier avec le Maroc, comment l’expliquez-vous ?

Odile Decq. : J’ai découvert le Maroc lors d’un premier voyage avec des amis dans les années 80. Ce pays m’a fasciné, j’y suis revenue souvent.


Interview avec Aziz Mennane, vice président du CNOA

Interview avec Aziz Mennane, vice président du CNOA 2480 2480 YMAA

Aziz Mennane, diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture Intercommunale Victor Horta de Bruxelles, a suivi un parcours singulier. Il a commencé sa carrière dans un bureau d’étude technique à Bruxelles, où il a acquis deux années d’expérience précieuse dans le domaine de la construction. Il a ensuite rejoint le Maroc pour travailler pendant deux ans au sein d’un grand cabinet à Casablanca. C’est là qu’il a rencontré celui qui deviendrait son associé pour les 24 années suivantes, au cours desquelles ils ont fondé l’atelier d’architecture et d’urbanisme « Ass Ar ».

Dans le cadre de la deuxième édition des Young Moroccan Architecture Awards, Aziz Mennane, actuellement vice-président du Conseil National de l’Ordre des Architectes du Maroc, occupe le rôle de membre du jury et partage avec nous ses réflexions et ses perspectives.


Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?

YMAA, se positionne aujourd’hui comme l’unique institution qui encourage la production architecturale au Maroc à travers cet événement qui prime les jeunes talents marocains de moins de 45 ans.
Cette compétition vise à mettre en valeur les réalisations architecturales majeures de nos architectes marocains dans plusieurs catégories de projets et dans plusieurs disciplines.
Il était temps de faire connaitre notre savoir-faire et notre patrimoine architectural au grand public.
YMAA à travers cet événement, participe à promouvoir l’intérêt public de l’architecture auprès des décideurs et du grand public, au service du vivre-ensemble pour répondre aux fortes attentes sociétales et environnementales de notre pays.
 
En tant que vice-président du CNOA, quelles sont vos principales responsabilités et objectifs en termes de promotion et de régulation de la profession d’architecte au Maroc ?

Les principales responsabilités sont celles exprimées par la Loi n° 016-89 relative à l’exercice de la profession d’architecte et à l’institution de l’ordre national des architectes, promulguée par le Dahir n° 1-92-122 du 22 rabia I 1414 (10 Septembre 1993) (B.O. 20 octobre 1993).
 
Le Conseil National de l’Ordres des Architectes du Maroc assume un rôle clé dans la supervision et la régulation de la profession. Il veille au respect des normes de déontologie, assure la conformité des pratiques avec la législation en vigueur, et soutient le développement professionnel des architectes à travers des formations et l’intégration de nouvelles technologies. En parallèle, il défend activement les intérêts de la profession dans les sphères gouvernementales et économiques, tout en promouvant la conservation du patrimoine architectural marocain et en encourageant la qualité dans les projets de construction. Son mandat actuel vise à renforcer la visibilité et l’image des architectes, à améliorer leurs conditions de travail, à favoriser la collaboration internationale, et à soutenir les jeunes architectes ainsi que la diversité au sein de la profession, dans le but ultime de contribuer au développement durable et urbain du Maroc.

Un des objectifs du CNOA est également de favoriser les échanges et les partenariats avec des organisations d’architectes à l’international, ainsi que de promouvoir la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles entre différents pays. Ces responsabilités et objectifs visent à renforcer la profession d’architecte au Maroc, à assurer une pratique éthique et de haute qualité, et à promouvoir le rôle crucial des architectes dans le développement durable et l’urbanisme.

Quels sont les défis actuels auxquels est confrontée la profession d’architecte au Maroc, et comment le CNOA travaille-t-il pour les surmonter ?

Les défis actuels et en grande partie sont les mêmes depuis une vingtaine d’années.
– Une discipline très mal connue par le grand public qui considère encore l’architecte comme « un simple passage obligé pour avoir une autorisation administrative. »
– Une commande toujours mal repartie malgré les efforts de l’état à travers la loi sur la commande publique
– Le fléau des signatures de complaisance
– La grande porte ouverte ces dernières années aux architectes étrangers.
 
De ma part, et vu l’évolution que connait le secteur du bâtiment et notre mode de vie en perpétuel transformation, je crois en la nécessité de profonds changements de la profession, aussi bien dans les formes de l’exercice et tailles des cabinets d’architecture que dans l’adjonction des compétences (Économistes de la construction, ingénieurs, spécialistes HQE, juristes, urbanistes, paysagistes, …). Ceci dans l’objectif de mieux affronter les évolutions de la société.

En effet, la qualité environnementale des bâtiments, les aspects économiques de coûts de construction et de maintenance, les aspects techniques liés aux consommations énergétiques des bâtiments sont les principales pistes d’amélioration. 

Bien que je ne sois pas pessimiste de nature, il faut espérer que les différents acteurs de la profession (l’ordre des architectes, pouvoirs publics, promoteurs publics et privés et même les concitoyens) prennent rapidement pleine conscience des évolutions de la profession dans un avenir proche, et agissent en conséquence, pour accompagner aux mieux nos architectes d’aujourd’hui et de demain !

Enfin, en tant que jury, quelles sont vos attentes quant à l’avenir des YMAA et de la contribution des jeunes architectes marocains à l’évolution de l’architecture au Maroc ?

Fort de son expérience et de ces supports médiatiques, YMAA se positionne sans discussions dans la continuité, d’abords parce que le milieu de l’architecture au Maroc a besoin d’un support médiatique pour faire connaitre le savoir-faire de nos architectes mais aussi par son expérience et sa pertinence.
La contribution des jeunes architectes à l’évolution de l’architecture au Maroc n’est pas à démontrer, ils le prouvent tous les jours à travers leurs productions qui commencent à s’exporter au-delà de nos frontières.
 
Aujourd’hui, Les YMAA s’affirment incontestablement comme un acteur essentiel dans le soutien continu du milieu de l’architecture au Maroc. Cette initiative vise à mettre en lumière le savoir-faire exceptionnel de nos architectes et à renforcer leur visibilité à travers une approche expérimentée et pertinente.
Les jeunes architectes contribuent significativement à l’évolution de l’architecture au Maroc, comme en témoignent leurs réalisations qui commencent à rayonner au-delà de nos frontières.


Questionnaire façon Proust !

L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?
Exploration.
Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?
Que tout citoyen prenne conscience de sa valeur.
Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?
La maison Fallingwater de Frank Lloyd Wright.
Y’en a-t-il un au Maroc ?
Le mausolée Mohammed V.
Si vous deviez choisir un courant d’architecture lequel seriez-vous ?
Celui qui dure.
Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?
Moi-même.


Ciments du Maroc promeut l’innovation architecturale et la construction durable à travers les YMAA 2024

Ciments du Maroc promeut l’innovation architecturale et la construction durable à travers les YMAA 2024 1536 1058 YMAA

En tant que sponsor de l’événement YMAA 2024, Ciments du Maroc vise à encourager l’innovation architecturale et la construction durable au Maroc. Ce faisant, la société exprime son soutien aux jeunes architectes en les encourageant à repousser les limites du design et de la créativité, tout en favorisant l’échange d’idées et des pratiques au sein du secteur.

INTÉGRATION DANS LA VISION STRATÉGIQUE DE CIMENTS DU MAROC

Cette adhésion aux YMAA 2024 s’inscrit dans la vision stratégique de Ciments du Maroc en tant qu’acteur majeur des matériaux de construction dans le Royaume. En renforçant les partenariats avec les professionnels du secteur architectural, l’entreprise cherche à être à l’écoute des besoins des architectes et à leur fournir des solutions innovantes, telles que la gamme de produits evoBuild centrée sur la durabilité et la décarbonation.

ANALYSE DES CATÉGORIES DE PROJETS EN COMPÉTITION

Les catégories de projets en compétition à YMAA 2024 reflètent la dynamique de construction du Maroc, notamment à travers des événements tels que la reconstruction post-séisme, la CAN 2025, et le Mondial des clubs 2029. Les projets soumis visent à répondre aux besoins des usagers finaux tout en présentant de l’originalité et un sens du détail.

RÉPONSE AUX BESOINS ÉMERGENTS DANS LE SECTEUR ARCHITECTURAL

Les matériaux de construction de Ciments du Maroc répondent aux besoins émergents du secteur architectural en intégrant des principes de durabilité et de respect de l’environnement. Ils soutiennent la conception d’espaces favorisant la diversité sociale et culturelle, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté chez les habitants et usagers des infrastructures.

En conclusion, la participation de Ciments du Maroc à YMAA 2024 reflète son engagement envers l’innovation architecturale et la construction durable, tout en renforçant ses partenariats avec les professionnels du secteur pour répondre aux défis et aux besoins émergents dans le domaine de la construction au Maroc.


Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset

Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset 3550 3483 YMAA

L’événement YMAA 2024 incarne pour Ligne Roset Maroc (célèbre pour son mot d’ordre envers les créatifs : osez !)  bien plus qu’une simple manifestation d’intérêt : c’est une fenêtre ouverte sur l’appréciation de l’excellence de l’architecture marocaine contemporaine. Dans cette interview, Ligne Roset Maroc exprime son enthousiasme à partager son expertise en mobilier design haut de gamme, tout en envisageant la consolidation de son positionnement sur le marché marocain grâce à cette vitrine exceptionnelle que sont les YMAA 2024.Et maintenant, découvrons notre interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset Maroc.

  • Que représente pour vous l’événement YMAA 2024 ?

« L’événement YMMA 2024 représente pour Ligne Roset Maroc une belle opportunité de découvrir et de célébrer le meilleur de l’architecture marocaine contemporaine. Nous sommes impatients de participer à cet événement qui met en lumière le talent de nos jeunes architectes, les tendances émergentes dans notre industrie, et qui offre une plateforme unique pour promouvoir le dialogue et l’innovation dans le domaine de l’architecture au Maroc »

  • L’architecture marocaine en un seul mot ?

 « Authentique ».

  • Quels sont vos objectifs en termes de visibilité lors de YMAA 2024, et comment prévoyez-vous renforcer votre positionnement dans le secteur ?

« Ligne Roset Maroc est ravi de participer à YMMA 2024 pour mettre en avant notre expertise et savoir-faire en mobilier design haut de gamme. Notre objectif est de renforcer notre présence dans le secteur de l’ameublement au Maroc et d’établir de précieux partenariats. Nous sommes impatients de partager notre passion pour le design et l’innovation lors de cet événement important ».

  • Selon vous, en quoi la participation aux YMAA 2024 contribuera-t-elle à renforcer le positionnement de votre entreprise dans le marché marocain ?

« Notre participation à YMMA 2024 sera un catalyseur essentiel pour renforcer le positionnement de notre entreprise sur le marché marocain. En exposant notre expertise en mobilier design haut de gamme lors de cet événement de premier plan, nous visons à accroître notre visibilité à travers le Royaume, à renforcer notre crédibilité et à saisir de nouvelles opportunités de partenariat avec notamment l’ouverture de notre prochain espace de ventes à Marrakech courant 2024 ».

Pour cette édition des YMAA, Ligne Roset Maroc attend avec impatience une continuité dans la promotion de l’architecture marocaine. Nous espérons que cet événement élargira son impact pour inclure une dimension africaine, mettant en lumière la richesse et la diversité du talent architectural à travers le continent ».

  • Un dernier mot que vous souhaitez partager avec nous ?

« Ligne Roset est honoré de participer à cet événement. Ensemble, poursuivons notre engagement envers la créativité, l’inspiration et l’excellence dans le domaine de l’architecture et du design. Merci pour cette opportunité de collaboration enrichissante. »

Interview avec Debora La Terza, Group Marketing Director fiandre

Interview avec Debora La Terza, Group Marketing Director fiandre 543 480 YMAA
  • En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

« Les jeunes architectes construisent aujourd’hui les fondements de l’architecture de demain. Fiandre a toujours promu la culture architecturale, a toujours eu un rôle de pionnier, et ne peut que regarder vers l’avenir et croire aux nouvelles générations. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir soutenu YMAA.”

  • Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

« Dynamique et consciente. La valorisation de la culture et le lien avec le territoire sont les piliers sur lesquels se greffent de nouvelles solutions stylistiques, une connaissance approfondie des matériaux et une plus grande attention à l’environnement. »

  • Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

« Nous apprenons des nouvelles générations d’architectes marocains, la capacité de traduire le passé en une richesse à préserver et sauvegarder avec soin et l’urgence d’inverser les priorités de choix concernant l’environnement. Nous observons la passion fervente et la vocation sincère qui offrent de grandes prémisses au panorama architectural national et international. »

Hamza Mellouki

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21 585 485 YMAA

En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

Hamza Mellouki : « A mes yeux la 1ère édition des YMAA est un évènement à ne pas rater, et qui je l’espère deviendra incontournable. Il s’agit d’une superbe vitrine pour l’architecture en particulier et le secteur du BTP en général. En récompensant les projets réalisés au Maroc, les YMAA mettent en lumière le potentiel architectural marocain et permet de tirer le secteur vers le haut. C’est également une initiative qui incite les acteurs du domaine à s’inscrire dans la rupture et l’innovation. C’est donc tout naturellement que nous avons décidé de prendre part à cet évènement, afin d’encourager cette dynamique et la nouvelle génération d’architectes. »

Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

H.M : « Je définirais l’architecture contemporaine marocaine comme moderne mais puisant son inspiration dans l’héritage culturelle très riche que nous avons au Maroc. C’est également une architecture plus engagée, consciente de son impact sur son environnement et qui tente de répondre aux mieux aux grandes problématiques de son temps que sont la préservation et la valorisation du patrimoine existant et la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments. »

Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

H.M : « C’est une génération ambitieuse et qui ose imposer son style. Elle est composée d’architectes très engagés qui veulent donner du sens à ce qu’ils font, mais c’est aussi une génération très rigoureuse, créative et passionnée qui porte fièrement les couleurs du Maroc à l’international. »


Propos recueillis par La rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

Interview avec Florian Tronel, Marketing Manager Hansgrohe Middle East

Interview avec Florian Tronel, Marketing Manager Hansgrohe Middle East 1200 800 YMAA

  • En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

« Cette 1ère édition est une excellente opportunité pour mettre en avant la nouvelle génération montante des architectes Marocains. Nous sommes très heureux de pouvoir contribuer à la mise en avant des profils les plus prometteurs. Une reconnaissance que l’on sait primordiale pour émerger au niveau national et international. »

  • Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

« En un mot : agile. Une architecture qui s’imprègne du riche passé culturel du pays et qui n’a de cesse d’évoluer pour aujourd’hui proposer des projets hautement qualitatifs, à la pointe de la modernité répondant aux critères environnementaux et urbains. En soit, une architecture unique et différente de toute autre. »

  • Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

« Le Maroc est fort d’un unique bassin de talents.  Talents s’inspirant de la riche histoire du Maroc (sa culture, la finesse de son artisanat) mais pas seulement, puisque l’on note également une ouverture d’esprit, une ouverture sur le monde, qui confère à cette nouvelle génération une capacité à se projeter dans des univers différents, nouveaux, pour proposer des projets toujours plus innovants. » 


Interview avec Dina Bennani, Architecte – nominée auX Young Moroccan Architecture Awards

Interview avec Dina Bennani, Architecte – nominée auX Young Moroccan Architecture Awards 480 514 YMAA

Vous avez été nominée 5 fois aux YMAA 2022. Vous attendiez vous à ça ? 

« Tout d’abord je tiens à remercier le Groupe Archimedia, précurseur des YMAA, qui as mis en lumière les réalisations architecturales de différentes typologies, conçues pas de jeunes architectes marocains. 

Cette tribune qui nous est offerte, à travers ces nominations, conforte notre volonté de perpétuer notre savoir-faire à travers nos projets et ainsi faire découvrir le spectre étendu des possibilités aux potentiels partenaires publics et privés, c’est un réel honneur de voir nos réalisations mises en avant à travers cette initiative tant attendue. »

Quels sont les domaines d’expression ou vous êtes le plus à l’aise ? 

« Ce métier nous offre la possibilité d’opérer autour de problématiques diverses et variées à travers un large spectre de projets.

Notre cabinet réalise depuis 3 années des projets allant des constructions neuves, du résidentiel et des villas privées au retail (magasins, restaurants, commerces), plateaux bureaux et réaménagement de toutes sortes.

Ce qui anime notre quotidien dans l’exercice de notre fonction, c’est cette quête perpétuelle de défis. Trouver le moyen de nous surpasser en proposant des conceptions originales, inhabituelles tant sur le volet technique qu’esthétique tout en y apportant une identité qui se démarque par son authenticité et son originalité ».

Lors de la présentation des nominés vous avez pu voir, même rapidement, l’ensemble des projets sélectionnés. Quel jugement portez-vous ? 

Je tiens à saluer le travail accompli par le groupe Archimedia, qui, à travers tous ces projets présentés, met en avant les jeunes architectes talentueux, et j’en déduis que l’avenir de l’architecture marocaine est entre de bonnes mains.

Cette tribune nous permet, à travers nos projets finalisés, d’avoir une reconnaissance confirmée par nos ainés et pouvoir gagner en crédibilité auprès de clients potentiels soucieux de trouver des concepteurs reconnus sur la place. 

Par ailleurs j’estime qu’à l’ère du digital, une plateforme qui met en valeur nos ouvrages est plus que nécessaire pour créer une dynamique et une véritable impulsion pour la valorisation de notre savoir-faire auprès des professionnels du métier.

Pensez-vous que ce type d’événement puisse promouvoir la confiance des investisseurs marocains envers les jeunes architectes ?

Depuis quelques années, le paysage architectural marocain connait un véritable essor dans différents secteurs, les investisseurs ont bien compris qu’une architecture audacieuse et originale attire et marque les esprits et crée de la valeur ajoutée. 

C’est une occasion privilégiée de faire connaitre notre travail et notre track record et pouvoir le mettre à profit pour de nouvelles perspectives d’avenir auprès d’investisseurs marocains et internationaux.

Propos recueillis par La rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma


Interview avec Mohamed Moustaid, Directeur Prescription et Grands Projets – AkzoNobel & Astral

Interview avec Mohamed Moustaid, Directeur Prescription et Grands Projets – AkzoNobel & Astral 575 480 YMAA

« L’architecture contemporaine marocaine est plus ouverte aujourd’hui sur les meilleures pratiques internationales »

Mohamed Moustaid

En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

« Il s’agit pour Astral d’une opportunité pour rencontrer les architectes et donneurs d’ordre dans l’acte de bâtir au Maroc. Une occasion pour leur montrer notre support, à eux en tant que jeunes architectes et partager avec eux notre expérience sur les projets.

Astral agit toujours en support aux architectes et leur apporte toute l’assistance technique pour réaliser leurs projets dans les règles de l’art. »

Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

« L’architecture contemporaine marocaine est plus ouverte aujourd’hui sur les meilleures pratiques internationales. Elle réunit à la fois modernité & authenticité avec un dosage subtil selon le type de projet. C’est aussi une architecture résolument plus ouverte sur l’Afrique : une opportunité pour les jeunes architectes dont la réussite est tributaire de leur networking

Une tendance aujourd’hui en passe de réussir c’est le regroupement d’architectes qui s’associent ponctuellement sur un projet ou qui travaillent conjointement. »  

Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

« Plus dynamique. Ils ont, aujourd’hui, tous les moyens pour réussir (logiciels, équipements…etc.) si on compare cette génération avec la précédente, lorsqu’elle avait démarré le métier d’architecte au Maroc. Ils ont la capacité et les moyens pour s’ouvrir sur le monde et s’adaptent facilement à leur environnement de travail : quelque chose qu’on a constaté lors des réunions de chantiers ou avec des clients. Un « open mind » appréciable en termes de collaboration ; la jeune génération est plus ouverte et accessible. »


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