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L’ange gardien de l’architecture s’en est allé

L’ange gardien de l’architecture s’en est allé 1080 1080 YMAA

Pionnier de la presse spécialisée du bâtiment au Maroc et en Afrique, explorateur acharné du monde de l’architecture, tisseur bienveillant des liens au sein de la profession et du secteur, il est retourné chez notre Créateur, le 13 juin 2024. Le sourire éternel de Fouad Akalay, expression intense de ses nobles qualités, imprimera à jamais son œuvre, autant que l’architecture contemporaine dans notre pays.      


Il nous a quittés en cette terrible année 2024 que nous vivons ici-bas, parti pour la grande Rencontre avec le Très-Haut Tout-Puissant, pour l’Heureuse Eternité Céleste qu’il a tout pour mériter Inchallah. Son sourire perpétuel et sincère, expression intense de sa personnalité, recelait aussi dans son éclat quelque étincelle subtile du rendez-vous paradisiaque. Y repenser atténue la tristesse de son absence et console. Je voudrais évoquer ne serait-ce que l’une de ses dernières attitudes, en sa dernière année de vie, alors qu’il se trouvait dans un état d’extrême fragilité. On lui téléphone en ignorant complètement qu’il ait pu avoir le moindre souci de santé et qu’il était en train de traverser une dure épreuve. Il décroche le GSM presqu’instantanément, on demande son avis pour l’achat d’un appartement, sa localisation, … Il donne toutes les informations, tous les conseils nécessaires, avec son enthousiasme et sa gentillesse habituels, en exprimant sa joie et ses félicitations pour cette future acquisition. Puis, il révèle qu’il est en clinique, vient de subir une opération, juste la veille ; greffe de rein donné par sa noble épouse qu’il aimait tant, hospitalisée en ce moment même près de lui. Il annonce tout cela avec une simplicité désarmante, le sourire transparaissant dans la voix, dédramatisant la situation et rassurant que tout s’était très bien passé… Quelle est cette sagesse, cette confiance en Dieu, cette bonté infinie d’avoir répondu au téléphone et prodigué tous ces conseils en un tel moment ?! Tout cela, c’est bien lui, Fouad Akalay. Cette conversation téléphonique témoignerait à elle seule de plusieurs aspects de sa personnalité extraordinaire.

Sagesse et bonté certes, accompagnées d’une grande humilité, d’une formidable sympathie, de générosité d’âme et d’élégance d’esprit, d’un sens élevé et intense de l’amitié qui peut aller jusqu’à l’abnégation. Une de ses proches me disait le jour de ses funérailles que lors de leurs voyages de vacances organisés en groupes d’amis, couples et enfants, Fouad veillait tout le temps à contenter les caprices de chacun, à rendre le voyage des plus agréables et joyeux. En dehors des vacances, sa compagnie et sa présence étaient toujours aussi rayonnantes. Toujours à l’écoute de ses amis ou simplement des gens qu’il apprécie, de leurs problèmes, de leurs projets, prêt à les soutenir, leur rendre service, les conseiller. Même derrière son bureau et submergé de travail, assailli d’appels téléphoniques ou d’irruptions de collaborateurs, il ne réprimait jamais son empathie, tout en demeurant rigoureux et organisé. Ses qualités, ses valeurs et son humanisme illuminaient son intelligence, son intellect et sa culture. Il était passionné par son métier qu’il nourrissait incessamment de son dynamisme et de sa créativité. Il a accompli brillamment sa mission, dans l’honnêteté et la transparence, la joie de vivre, de travailler, de procurer le bonheur et l’harmonie à sa famille qui était au centre de sa vie.

BIFURCATION INÉDITE

Natif de Casablanca en 1958, sa ville d’origine familiale est Tanger. Le pittoresque et la poésie de cette cité lui auraient peut-être transmis sa fibre artistique, son esthétisme, son ouverture sur le monde. Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts Victor Horta de Bruxelles, il occupa de grands postes dès son retour au pays en 1984, tels que la direction technique de la SMECC (Société Marocaine des Entreprises Cantaverena et Chisari) ou celle de Readymix Corporation Group, multinationale dans l’industrie du béton. Puis il défie tout parcours classique et enclenche une bifurcation inédite, très originale dans le pays. Il prit donc un sentier inconnu qu’il se mit vaillamment à défricher, aventure périlleuse à bien des égards, surtout financièrement. C’est alors qu’en 2000 il fonde le groupe Archimedia, en association avec Salma Zerhouni, autre figure éminente de l’architecture et de la culture au Maroc. Bien que les métiers de la presse soient coûteux et difficilement lucratifs, Archimedia ne tarde pas à devenir le premier et unique groupe de presse spécialisée dans les métiers du bâtiment au Maroc et sur le continent.

Le groupe comprend quatre supports mensuels, Architecture du Maroc, belle revue marquée par son caractère artistique qui deviendra par la suite A+E Magazine (Architecture + Environnement), ainsi que Chantiers du Maroc, Clefs en Mains et l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise, qui livrent tous les projets et plans architecturaux du pays avec toutes leurs spécificités techniques, ainsi que la conjoncture économique du secteur.

Cette orientation atypique dans la trajectoire de Fouad fut avantageuse pour toute la profession, pour tous ses collègues, tout comme pour l’architecture elle-même et le paysage architectural marocain. Par ses recherches inlassables, ses multiples voyages, sa curiosité intellectuelle inépuisable, sa culture enrichie en permanence, les articles de réflexion et d’analyse et autres interviews proposés dans ses   publications, que ce soit de sa propre plume ou de celles de nombreux architectes et intellectuels auxquels ses revues donnaient tribune libre, il ne cessait d’explorer en profondeur l’architecture elle-même en tant que science, expression artistique et civilisationnelle, art de vivre, créations et édifications devant être en dialogue constant avec la société, avec l’époque, avec le développement du pays. Il a dans cette optique largement contribué à la valorisation du métier de l’architecture et surtout de son caractère pleinement artistique, autant qu’à la sensibilisation et à l’éveil des consciences pour l’épanouissement et l’évolution de l’architecture contemporaine au sein de notre pays. Il avait par ailleurs un intérêt soutenu pour l’architecture traditionnelle en tant que patrimoine, ainsi que pour l’artisanat et ses possibilités de modernisation. Par tout ce travail dont il se fit pionnier et maître, il conféra une nouvelle dimension à la ville et à la vie citadine elles-mêmes.

 Les revues spécialisées du Groupe Archimedia offrent une mine d’informations précieuses, d’idées, de connaissance, à tous les architectes. Mais encore, en parallèle à ces publications sont organisés par le Groupe tout au long de l’année, des salons, forums et autres conférences-débats, tout un programme événementiel toujours aussi édifiant que convivial, qui favorise la rencontre régulière des professionnels dans une belle ambiance, leur amitié et leur solidarité, la naissance éventuelle de nouveaux projets.

Fouad Akalay lègue tout cela à la fois, à l’architecture et aux professionnels nationaux, avec son éternel sourire, sa fidèle et sincère amitié. Sa fille Fatima-Zahra Akalay, joliment appelée Frou, reprend le flambeau de cette magnifique odyssée, avec les mêmes compétences, les mêmes dévouement et patriotisme, le même charme que son père.

 Cher Fouad, très cher ami, tu nous manqueras énormément. Que ton âme repose dans la Paix, la Miséricorde et la Satisfaction Divines, au voisinage, par la Volonté Divine, de notre Prophète Très Aimé, Prières et Salut Divins pour Lui.

Bouchra Lahbabi


Témoignage de Mohamed Fikri Benabdellah : « Feu Fouad Akalay, l’artisan patriote de la mémoire architecturale du Maroc ».

Témoignage de Mohamed Fikri Benabdellah : « Feu Fouad Akalay, l’artisan patriote de la mémoire architecturale du Maroc ». 2480 2480 YMAA

Dans cet hommage émouvant, Mohamed Fikri Benabdellah, architecte, rend hommage à son ami et confrère Fouad Akalay, récemment disparu. Saluant son immense contribution à l’architecture marocaine et à la mémoire contemporaine du pays, il rappelle le rôle crucial de Fouad Akalay dans la promotion des jeunes talents et l’importance de ses publications à travers les années. Il appelle également l’ensemble de la profession à perpétuer son héritage en documentant et en partageant leurs propres travaux, soulignant ainsi l’impact durable qu’a eu Fouad Akalay sur l’architecture et l’histoire du patrimoine marocain.


« Aujourd’hui disparaît Fouad Akalay, éminent architecte et penseur, éminent militant mais aussi éminent chercheur et acteur de la mémoire contemporaine du pays et finalement, pour se faire, architecte aimé et pionnier du journalisme architectural au Maroc. Grâce à son action menée depuis plus d’un quart de siècle à travers l’édition des revues d’architecture du Maroc, Fouad Akalay, toute son équipe, sa fille et partenaire Frou Akalay, son épouse, toute sa famille ainsi que tout le corps professionnel attestent aujourd’hui de l’importance de son action au bénéfice de l’architecture ; au bénéfice de l’inventaire national, puisque que l’architecture est un vecteur de mémoire essentielle. Il aura, pendant des dizaines d’années, traqué les architectes à travers leur production, leur travail dans différents domaines tels que l’hospitalier, l’aéroportuaire, le résidentiel et toute forme de bâtiments où se traduisent et s’élaborent les activités humaines, de quelque sorte qu’elles soient.

À Fouad Akalay, nous devons une énorme dette. Il est reconnu que les architectes, même s’ils travaillent généralement beaucoup dans un métier difficile, savent que Fouad Akalay n’a eu de cesse de questionner le temps, de questionner le patrimoine, de questionner la jeunesse, aujourd’hui plus qu’hier. Fouad Akalay est aussi le fondateur des YMAA (Young Moroccan Architecture Awards), où il a recherché, dans le moindre recoin, la qualité de nos jeunes architectes, ceux qui porteront l’avenir et qui traduisent déjà dans le paysage de nos villes, de nos campagnes, de nos faubourgs, de belles réalisations qui honorent notre pays.

L’architecture sera, parce qu’elle est jeune aujourd’hui, et je crois que Fouad Akalay a compris cette dimension, et grâce à cela, je crois qu’aujourd’hui, Fouad Akalay part probablement l’âme sereine. Il part avec le sentiment du devoir accompli, un devoir patriotique, parce que le journalisme et l’édition sont souvent des métiers ingrats. Je souhaite que Frou, sa fille, lui succède avec le même brio, la même fougue, la même ardeur militante et je suis convaincu qu’elle n’osera pas autrement.

Je suis certain que la profession, dans toutes ses composantes, mesurera la disparition de Fouad Akalay et la place qu’il laisse à combler avec sa disparition. Je les invite, je les conjure d’éditer, d’authentifier, d’écrire sur leurs propres productions. Les architectes savent dessiner, savent construire, mais ils publient trop rarement et je pense que si chacun d’entre nous prend à cœur de réaliser cette bravoure, de réaliser ce devoir professionnel essentiel, ce sera probablement le meilleur souvenir, le meilleur tribut à la mémoire de Fouad Akalay. Rahimahu Allah ! »


Odile Decq

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA 1170 1170 YMAA

Odile Decq est une architecte qu’on ne présente plus. Jouissant d’une renommée internationale depuis de nombreuses années, elle a fondé son agence en 1980 à Paris et s’est illustrée par des projets emblématiques tels que la Banque Populaire de l’Ouest à Rennes, la Maison Bernard à Théoule-sur-Mer, ou encore le Red Carpet de la Renwick Gallery à Washington. Son approche audacieuse et innovante lui a valu de nombreuses distinctions, dont le prestigieux Lion d’Or de l’Architecture en 1996, le Jane Drew Prize en 2016, et le Lifetime Achievement Award d’Architizer en 2017. Odile Decq a également œuvré dans le cadre de collaborations avec des marques de renom comme Alessi, Luceplan et Poltrona Frau, pour lesquelles elle a conçu des créations design uniques.

Elle enseigne depuis 25 ans dans et a dirigé de l’École Spéciale d’Architecture de Paris avant de fonder l’école d’architecture « Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture » en 2014 à Lyon. Les diplômes délivrés par l’école Confluence ont été reconnus par le Royal Institute of British Architects en 2018 et en 2023.

De nombreux architectes marocains ont fait leurs classes à l’agence parisienne d’Odile Decq, au sein de laquelle ils ont eu le privilège de travailler. Le regard singulier qu’elle porte sur le Maroc lui a permis de développer un lien ainsi qu’une attache particulière avec le pays. Membre d’honneur du jury de la 2ème édition des Young Moroccan Architecture Awards, Odile Decq nous fait l’honneur de nous enrichir de sa vision de la nouvelle génération d’architectes, réaffirmant ainsi la profondeur de son engagement en faveur de l’architecture contemporaine.


Comment évaluez-vous l’initiative de l’organisation des Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) réservé aux architectes praticiens de moins de 45 ans ?

O.D. : C’est une initiative louable pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’architectes. À l’instar des Albums de la Jeune Architecture et du Paysage en France, dont j’ai été lauréate dans les années 80, ces prix permettent de mettre en lumière de jeunes talents prometteurs.

Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante dans votre carrière qui a influencé votre approche du design et de l’architecture, et comment pensez-vous que de telles expériences peuvent façonner la carrière des jeunes architectes ?

O.D. : Une des expériences les plus marquantes du début de ma carrière a été le projet de la Banque Populaire de l’Ouest entre 1988 et 1990-1990. Ce projet et sa réalisation ont été l’occasion pour moi d’élargir le champ de l’expérimentation et de mon désir d’innovation.

Ceci est resté l’un des leitmotivs de mon travail. Chacun, par ses expériences propres, à l’occasion de projets particuliers, peut saisir l’opportunité de repousser les limites de son travail.

Banque Populaire de l’Ouest d’Odile Decq

Dans le contexte actuel de rajeunissement notable de la démographie des architectes, comment percevez-vous l’importance de reconnaître et de récompenser le talent émergent à travers des initiatives telles que les YMAA ? Certains disent que récompenser trop jeunes des architectes peut avoir des effets pervers ?

O.D. : Je ne sais pas si cela peut avoir systématiquement un effet pervers. Seuls les esprits chagrins peut-être le disent.

Un tel prix est un véritable encouragement qui n’est jamais une fin en soi, mais donne l’envie et l’espoir de pouvoir faire toujours de meilleurs projets.

En tant que membre du jury des YMAA 2024, quels critères considérez-vous comme essentiels pour évaluer les réalisations architecturales des jeunes professionnels, et qu’attendez-vous de cette édition particulière ? Comment envisagez-vous l’impact potentiel des Young Moroccan Architecture Awards sur la visibilité de la scène architecturale marocaine à l’échelle mondiale, et quel rôle, pensez-vous, que de tels événements jouent dans la promotion de la créativité architecturale émergente ?

O.D. : L’audace ! En plus de 30 ans d’enseignement, je répète à mes étudiants qu’il faut faire preuve de courage et développer ses idées en sortant des sentiers battus ! C’est ce que j’attends de cette édition en particulier.

C’est aussi le rôle d’un tel évènement ; de permettre de mettre en avant des approches innovantes, nouvelles ou simplement différentes, participant ainsi au renouvellement et à la mise en avant du dynamisme de la scène architecturale marocaine.

De l’avis de plusieurs confrères vous avez un attachement particulier avec le Maroc, comment l’expliquez-vous ?

Odile Decq. : J’ai découvert le Maroc lors d’un premier voyage avec des amis dans les années 80. Ce pays m’a fasciné, j’y suis revenue souvent.


LES YMAA 2024 METTENT EN LUMIÈRE L’ARCHITECTURE MAROCAINE

LES YMAA 2024 METTENT EN LUMIÈRE L’ARCHITECTURE MAROCAINE 150 150 YMAA

Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset

Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset 3550 3483 YMAA

L’événement YMAA 2024 incarne pour Ligne Roset Maroc (célèbre pour son mot d’ordre envers les créatifs : osez !)  bien plus qu’une simple manifestation d’intérêt : c’est une fenêtre ouverte sur l’appréciation de l’excellence de l’architecture marocaine contemporaine. Dans cette interview, Ligne Roset Maroc exprime son enthousiasme à partager son expertise en mobilier design haut de gamme, tout en envisageant la consolidation de son positionnement sur le marché marocain grâce à cette vitrine exceptionnelle que sont les YMAA 2024.Et maintenant, découvrons notre interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset Maroc.

  • Que représente pour vous l’événement YMAA 2024 ?

« L’événement YMMA 2024 représente pour Ligne Roset Maroc une belle opportunité de découvrir et de célébrer le meilleur de l’architecture marocaine contemporaine. Nous sommes impatients de participer à cet événement qui met en lumière le talent de nos jeunes architectes, les tendances émergentes dans notre industrie, et qui offre une plateforme unique pour promouvoir le dialogue et l’innovation dans le domaine de l’architecture au Maroc »

  • L’architecture marocaine en un seul mot ?

 « Authentique ».

  • Quels sont vos objectifs en termes de visibilité lors de YMAA 2024, et comment prévoyez-vous renforcer votre positionnement dans le secteur ?

« Ligne Roset Maroc est ravi de participer à YMMA 2024 pour mettre en avant notre expertise et savoir-faire en mobilier design haut de gamme. Notre objectif est de renforcer notre présence dans le secteur de l’ameublement au Maroc et d’établir de précieux partenariats. Nous sommes impatients de partager notre passion pour le design et l’innovation lors de cet événement important ».

  • Selon vous, en quoi la participation aux YMAA 2024 contribuera-t-elle à renforcer le positionnement de votre entreprise dans le marché marocain ?

« Notre participation à YMMA 2024 sera un catalyseur essentiel pour renforcer le positionnement de notre entreprise sur le marché marocain. En exposant notre expertise en mobilier design haut de gamme lors de cet événement de premier plan, nous visons à accroître notre visibilité à travers le Royaume, à renforcer notre crédibilité et à saisir de nouvelles opportunités de partenariat avec notamment l’ouverture de notre prochain espace de ventes à Marrakech courant 2024 ».

Pour cette édition des YMAA, Ligne Roset Maroc attend avec impatience une continuité dans la promotion de l’architecture marocaine. Nous espérons que cet événement élargira son impact pour inclure une dimension africaine, mettant en lumière la richesse et la diversité du talent architectural à travers le continent ».

  • Un dernier mot que vous souhaitez partager avec nous ?

« Ligne Roset est honoré de participer à cet événement. Ensemble, poursuivons notre engagement envers la créativité, l’inspiration et l’excellence dans le domaine de l’architecture et du design. Merci pour cette opportunité de collaboration enrichissante. »

YMAA 2024: LA JEUNE SCÈNE ARCHITECTURALE MAROCAINE ENQUÊTE DE RECONNAISSANCE

YMAA 2024: LA JEUNE SCÈNE ARCHITECTURALE MAROCAINE ENQUÊTE DE RECONNAISSANCE 3417 1300 YMAA
Fouad Akalay, architecte et fondateur des Young Moroccan Architecture Awards

La scène architecturale marocaine s’apprête à célébrer l’innovation et la créativité émergentes avec le lancement enthousiaste de la 2ème édition des Young Moroccan Architecture Awards YMAA à partir du 29 février 2024. Ces prestigieux prix, qui mettront en lumière les réalisations exceptionnelles des jeunes architectes de moins de 45 ans, seront sélectionnés par un jury national et international exclusif d’architectes émérites.

LANCEMENT DES YOUNG MOROCCAN ARCHITECTURE AWARDS (YMAA) ÉDITION 2024

Le Maroc, terre de traditions et d’innovations architecturales, accueillera avec enthousiasme le lancement de la deuxième édition des Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) en 2024. Ces prix prestigieux, décernés par un jury composé d’architectes de renom, mettront en avant les réalisations exceptionnelles conçues par de jeunes architectes nationaux, tous âgés de moins de 45 ans. L’objectif est de célébrer la créativité émergente et de souligner l’excellence au sein de la communauté architecturale marocaine.

PRIX ET JURY SÉLECTIONNÉ POUR L’ÉDITION YMAA 2024

Les jeunes architectes les plus méritants se verront décerner des Awards dans 16 catégories différentes, et trois distinctions spéciales.

Mohamed Fikri Benabdellah, architecte et Président du Jury

Présidé par l’éminent architecte Fikri Benadallah avec Odile Decq, sommité française de l’architecture, en tant qu’invitée d’honneur, le jury est composé d’architectes de renom qui ne manqueront pas d’enrichir le processus d’évaluation :

  • Fikri Benabdallah : architecte et président du jury
  • Odile Decq : architecte et jury d’honneur
  • Rachid Andaloussi : architecte, fondateur de Casa Mémoire
  • Débora Giorgi : architecte directrice à l’Ecole d’Architecture de Florence
  • Maria El Glaoui : architecte, directrice pédagogique de l’EAC
  • Karim Hendili : architecte – UNESCO
  • Driss Kettani : architecte
  • Youssef Melehi : architecte
  • Aziz Mennane : architecte et vice-président du CNOA
  • Fayçal Sentissi : architecte

Le processus de sélection se déroulera en deux étapes. En milieu d’année, la soirée des nominés déclarera les architectes et les projets finalistes dans chaque catégorie. Enfin, le 12 décembre 2024 aura lieu la cérémonie de remise des Awards des YMAA en présence des architectes finalistes, des architectes séniors, des institutionnels, des personnalités du monde du BTP ainsi celles des arts et de la culture.

INSCRIPTIONS OUVERTES

Les inscriptions pour les YMAA 2024 seront ouvertes, par internet, dès le 29 février 2024, via le site dédié à cet évènement : www.ymaa.ma . Cette compétition novatrice, première du genre en Afrique et dans la région MENA, souligne l’importance de la jeunesse et de la créativité dans la scène architecturale marocaine. Grâce à des partenariats stratégiques, cet événement bénéficiera d’une couverture médiatique significative, propulsant la scène architecturale émergente du Maroc dans le concert des nations.

Conférence de presse des YMAA 2024
Conférence de presse des YMAA 2024

Pour s’inscrire, visitez le site : www.ymaa.ma

À PROPOS DES YMAA :

Les Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) visent à reconnaître et à récompenser les jeunes architectes marocains talentueux, offrant une plateforme mondiale pour mettre en lumière leurs réalisations exceptionnelles. Organisés par le Groupe Archimedia tous les deux ans, les YMAA célèbrent l’excellence et contribuent à façonner le futur patrimoine architectural du Maroc, tout en stimulant la créativité de la nouvelle génération d’architectes.

Contact presse : PRESSE@YMAA.MA / +212 522 47 43 59

LES YOUNG MOROCCAN ARCHITECTURE AWARDS DEVOILENT LEURS GAGNANTS

LES YOUNG MOROCCAN ARCHITECTURE AWARDS DEVOILENT LEURS GAGNANTS 1748 1240 YMAA

Casablanca le 6 décembre 2022 – Après une soirée mémorable, les YOUNG MORROCAN ARCHITECTURE AWARDS (YMAA) ont levé le voile sur les gagnants de leur toute première édition. Ce lundi 5 décembre, un air de fête régnait au Sofitel Casablanca Tour Blanche où, au total, 26 trophées ont été attribués pour célébrer la jeune scène architecturale du Maroc.

Les YOUNG MOROCCAN ARCHITECTURE AWARDS (YMAA) est une compétition qui met la lumière sur la jeune garde émergente des architectes marocains et leurs réalisations marquantes. Première de ce genre en Afrique et dans le monde arabe, elle est initiée et organisée par le groupe Archimedia, lui-même premier média de l’architecture et du BTP dans le continent.

Cette soirée de révélation des gagnants a primé les meilleurs projets sélectionnés par un jury d’exception composé d’architectes de renoms, dont le président n’est autre que Taoufik El Oufir dont la renommée n’est plus à refaire. Avec 80 remarquables projets nominés dans 21 catégories aussi diverses que variées et plus d’une trentaine d’architectes de émergents mis en lumière, les gagnants des différentes catégories sont :

  • Prix spécial zévaco : Tarik Zoubdi pour le projet « Concrete Phrontistery »
  • Intervention en médina : Fatimzohra Tahiri Alaoui pour la rénovation d’un Riad à Essaouira
  • Logement collectif : Younes Diouri pour le projet Horizon Hill
  • Espace culturel : Salma Dioury pour American Arts Center
  • Santé & bien-être : Sofiya Iraqi pour Ks Dental
  • Enseignement préscolaire et primaire : Youssef Lahkim pour Ecole El Farah
  • Enseignement secondaire et supérieur : Tarik Zoubdi pour le projet « Concrete Phrontistery »
  • Immobilier résidentiel individuel : Groupement IBDAA pour Villa For Loft
  • Retail et architecture commerciale : Dina Bennani pour Choco Chino
  • Loisirs et tourisme : Abdelhakim Guilmi pour maison d’hôtes H&G
  • Aménagement intérieur-décoration : Dina Bennani pour « Villa privée »
  • Espaces de gastronomie : AGA Studio pour la maison Fresh & Bio
  • Petite villa individuelle : Mounia Radouane pour villa VPDN
  • Grande demeure : Abdelhakim Guilmi pour villa KLM
  • Rénovation et réhabilitation : Mounia Radouane pour Appartement AAA
  • Espace bureaux : Lamia Hamriti pour Payment Center for Africa
  • Edifice durable et environnemental : Fatima Zahra Bendahmane pour CIE Tata
  • Architecture en bois : Younes Diouri pour ACSA Club tennis
  • Architecture éphémère​​ : Merouane Oussama Zouaoui pour dômes Tafedna
  • Première œuvre : Groupement IBDAA – Villa Albertini
  • Hors catégorie : Atelier d’architecture S+R pour équipementier automobile à Tanger.

Les résultats sont disponible en ligne : https://ymaa.ma/resultats-ymaa-22/

En sus de ces awards, 3 distinctions ont été alloué pour le bâtiment de l’année avec le projet du CIE de Tata par Fatima-Zahra Bendahmane. Le coup de cœur du public avec le projet Canary Garden de Youssef Benjelloun. Et finalement le prix Archimedia avec le projet du Musée Ibn Batouta à Tanger de Ghita Adyel.

Les étudiants architectes ne sont pas en reste puisque ont eux aussi été primés grâce au meilleur PFE féminin gagné par Lina Meskine pour « La narration en architecture »et le meilleur PFE masculin remporté par Fatmi Achraf Merzouk pour « Vers une architecture hospitalière : centre hospitalier du Bouregreg ».

Deux mentions spéciales ont été attribuées à deux PFE :  une mention spéciale pour l’innovation le prix a été attribué à Zineb Lemseffer pour son PFE intitulé « A interpréter » ; ainsi qu’une mention spéciale pour l’excellence à Sofia El Alami pour « Kobenhavn Conference Hall ».

Célébrant l’architecture au Maroc, ce gala de grande ampleur a su réunir des acteurs de renom dans le domaine de l’architecture et de la construction au Maroc. Témoignages, partages d’expériences, et ambiances chaleureuse bercée une musique jazz ;  ont été au rendez-vous dans cette soirée où confrères et consœurs se sont réuni pour célébrer l’architecture au Maroc.

Contact presse :

Fatima Zouiden – 0618 74 88 02

presse@ymaa.ma

Hamza Mellouki

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21 585 485 YMAA

En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

Hamza Mellouki : « A mes yeux la 1ère édition des YMAA est un évènement à ne pas rater, et qui je l’espère deviendra incontournable. Il s’agit d’une superbe vitrine pour l’architecture en particulier et le secteur du BTP en général. En récompensant les projets réalisés au Maroc, les YMAA mettent en lumière le potentiel architectural marocain et permet de tirer le secteur vers le haut. C’est également une initiative qui incite les acteurs du domaine à s’inscrire dans la rupture et l’innovation. C’est donc tout naturellement que nous avons décidé de prendre part à cet évènement, afin d’encourager cette dynamique et la nouvelle génération d’architectes. »

Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

H.M : « Je définirais l’architecture contemporaine marocaine comme moderne mais puisant son inspiration dans l’héritage culturelle très riche que nous avons au Maroc. C’est également une architecture plus engagée, consciente de son impact sur son environnement et qui tente de répondre aux mieux aux grandes problématiques de son temps que sont la préservation et la valorisation du patrimoine existant et la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments. »

Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

H.M : « C’est une génération ambitieuse et qui ose imposer son style. Elle est composée d’architectes très engagés qui veulent donner du sens à ce qu’ils font, mais c’est aussi une génération très rigoureuse, créative et passionnée qui porte fièrement les couleurs du Maroc à l’international. »


Propos recueillis par La rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

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