Aziz Mennane, diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture Intercommunale Victor Horta de Bruxelles, a suivi un parcours singulier. Il a commencé sa carrière dans un bureau d’étude technique à Bruxelles, où il a acquis deux années d’expérience précieuse dans le domaine de la construction. Il a ensuite rejoint le Maroc pour travailler pendant deux ans au sein d’un grand cabinet à Casablanca. C’est là qu’il a rencontré celui qui deviendrait son associé pour les 24 années suivantes, au cours desquelles ils ont fondé l’atelier d’architecture et d’urbanisme « Ass Ar ».
Dans le cadre de la deuxième édition des Young Moroccan Architecture Awards, Aziz Mennane, actuellement vice-président du Conseil National de l’Ordre des Architectes du Maroc, occupe le rôle de membre du jury et partage avec nous ses réflexions et ses perspectives.
Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?
YMAA, se positionne aujourd’hui comme l’unique institution qui encourage la production architecturale au Maroc à travers cet événement qui prime les jeunes talents marocains de moins de 45 ans.
Cette compétition vise à mettre en valeur les réalisations architecturales majeures de nos architectes marocains dans plusieurs catégories de projets et dans plusieurs disciplines.
Il était temps de faire connaitre notre savoir-faire et notre patrimoine architectural au grand public.
YMAA à travers cet événement, participe à promouvoir l’intérêt public de l’architecture auprès des décideurs et du grand public, au service du vivre-ensemble pour répondre aux fortes attentes sociétales et environnementales de notre pays.
En tant que vice-président du CNOA, quelles sont vos principales responsabilités et objectifs en termes de promotion et de régulation de la profession d’architecte au Maroc ?
Les principales responsabilités sont celles exprimées par la Loi n° 016-89 relative à l’exercice de la profession d’architecte et à l’institution de l’ordre national des architectes, promulguée par le Dahir n° 1-92-122 du 22 rabia I 1414 (10 Septembre 1993) (B.O. 20 octobre 1993).
Le Conseil National de l’Ordres des Architectes du Maroc assume un rôle clé dans la supervision et la régulation de la profession. Il veille au respect des normes de déontologie, assure la conformité des pratiques avec la législation en vigueur, et soutient le développement professionnel des architectes à travers des formations et l’intégration de nouvelles technologies. En parallèle, il défend activement les intérêts de la profession dans les sphères gouvernementales et économiques, tout en promouvant la conservation du patrimoine architectural marocain et en encourageant la qualité dans les projets de construction. Son mandat actuel vise à renforcer la visibilité et l’image des architectes, à améliorer leurs conditions de travail, à favoriser la collaboration internationale, et à soutenir les jeunes architectes ainsi que la diversité au sein de la profession, dans le but ultime de contribuer au développement durable et urbain du Maroc.
Un des objectifs du CNOA est également de favoriser les échanges et les partenariats avec des organisations d’architectes à l’international, ainsi que de promouvoir la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles entre différents pays. Ces responsabilités et objectifs visent à renforcer la profession d’architecte au Maroc, à assurer une pratique éthique et de haute qualité, et à promouvoir le rôle crucial des architectes dans le développement durable et l’urbanisme.
Quels sont les défis actuels auxquels est confrontée la profession d’architecte au Maroc, et comment le CNOA travaille-t-il pour les surmonter ?
Les défis actuels et en grande partie sont les mêmes depuis une vingtaine d’années.
– Une discipline très mal connue par le grand public qui considère encore l’architecte comme « un simple passage obligé pour avoir une autorisation administrative. »
– Une commande toujours mal repartie malgré les efforts de l’état à travers la loi sur la commande publique
– Le fléau des signatures de complaisance
– La grande porte ouverte ces dernières années aux architectes étrangers.
De ma part, et vu l’évolution que connait le secteur du bâtiment et notre mode de vie en perpétuel transformation, je crois en la nécessité de profonds changements de la profession, aussi bien dans les formes de l’exercice et tailles des cabinets d’architecture que dans l’adjonction des compétences (Économistes de la construction, ingénieurs, spécialistes HQE, juristes, urbanistes, paysagistes, …). Ceci dans l’objectif de mieux affronter les évolutions de la société.
En effet, la qualité environnementale des bâtiments, les aspects économiques de coûts de construction et de maintenance, les aspects techniques liés aux consommations énergétiques des bâtiments sont les principales pistes d’amélioration.
Bien que je ne sois pas pessimiste de nature, il faut espérer que les différents acteurs de la profession (l’ordre des architectes, pouvoirs publics, promoteurs publics et privés et même les concitoyens) prennent rapidement pleine conscience des évolutions de la profession dans un avenir proche, et agissent en conséquence, pour accompagner aux mieux nos architectes d’aujourd’hui et de demain !
Enfin, en tant que jury, quelles sont vos attentes quant à l’avenir des YMAA et de la contribution des jeunes architectes marocains à l’évolution de l’architecture au Maroc ?
Fort de son expérience et de ces supports médiatiques, YMAA se positionne sans discussions dans la continuité, d’abords parce que le milieu de l’architecture au Maroc a besoin d’un support médiatique pour faire connaitre le savoir-faire de nos architectes mais aussi par son expérience et sa pertinence.
La contribution des jeunes architectes à l’évolution de l’architecture au Maroc n’est pas à démontrer, ils le prouvent tous les jours à travers leurs productions qui commencent à s’exporter au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui, Les YMAA s’affirment incontestablement comme un acteur essentiel dans le soutien continu du milieu de l’architecture au Maroc. Cette initiative vise à mettre en lumière le savoir-faire exceptionnel de nos architectes et à renforcer leur visibilité à travers une approche expérimentée et pertinente.
Les jeunes architectes contribuent significativement à l’évolution de l’architecture au Maroc, comme en témoignent leurs réalisations qui commencent à rayonner au-delà de nos frontières.
Questionnaire façon Proust !
L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?
Exploration.
Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?
Que tout citoyen prenne conscience de sa valeur.
Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?
La maison Fallingwater de Frank Lloyd Wright.
Y’en a-t-il un au Maroc ?
Le mausolée Mohammed V.
Si vous deviez choisir un courant d’architecture lequel seriez-vous ?
Celui qui dure.
Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?
Moi-même.
En tant que sponsor de l’événement YMAA 2024, Ciments du Maroc vise à encourager l’innovation architecturale et la construction durable au Maroc. Ce faisant, la société exprime son soutien aux jeunes architectes en les encourageant à repousser les limites du design et de la créativité, tout en favorisant l’échange d’idées et des pratiques au sein du secteur.
INTÉGRATION DANS LA VISION STRATÉGIQUE DE CIMENTS DU MAROC
Cette adhésion aux YMAA 2024 s’inscrit dans la vision stratégique de Ciments du Maroc en tant qu’acteur majeur des matériaux de construction dans le Royaume. En renforçant les partenariats avec les professionnels du secteur architectural, l’entreprise cherche à être à l’écoute des besoins des architectes et à leur fournir des solutions innovantes, telles que la gamme de produits evoBuild centrée sur la durabilité et la décarbonation.
ANALYSE DES CATÉGORIES DE PROJETS EN COMPÉTITION
Les catégories de projets en compétition à YMAA 2024 reflètent la dynamique de construction du Maroc, notamment à travers des événements tels que la reconstruction post-séisme, la CAN 2025, et le Mondial des clubs 2029. Les projets soumis visent à répondre aux besoins des usagers finaux tout en présentant de l’originalité et un sens du détail.
RÉPONSE AUX BESOINS ÉMERGENTS DANS LE SECTEUR ARCHITECTURAL
Les matériaux de construction de Ciments du Maroc répondent aux besoins émergents du secteur architectural en intégrant des principes de durabilité et de respect de l’environnement. Ils soutiennent la conception d’espaces favorisant la diversité sociale et culturelle, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté chez les habitants et usagers des infrastructures.
En conclusion, la participation de Ciments du Maroc à YMAA 2024 reflète son engagement envers l’innovation architecturale et la construction durable, tout en renforçant ses partenariats avec les professionnels du secteur pour répondre aux défis et aux besoins émergents dans le domaine de la construction au Maroc.
L’événement YMAA 2024 incarne pour Ligne Roset Maroc (célèbre pour son mot d’ordre envers les créatifs : osez !) bien plus qu’une simple manifestation d’intérêt : c’est une fenêtre ouverte sur l’appréciation de l’excellence de l’architecture marocaine contemporaine. Dans cette interview, Ligne Roset Maroc exprime son enthousiasme à partager son expertise en mobilier design haut de gamme, tout en envisageant la consolidation de son positionnement sur le marché marocain grâce à cette vitrine exceptionnelle que sont les YMAA 2024.Et maintenant, découvrons notre interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset Maroc.
- Que représente pour vous l’événement YMAA 2024 ?
« L’événement YMMA 2024 représente pour Ligne Roset Maroc une belle opportunité de découvrir et de célébrer le meilleur de l’architecture marocaine contemporaine. Nous sommes impatients de participer à cet événement qui met en lumière le talent de nos jeunes architectes, les tendances émergentes dans notre industrie, et qui offre une plateforme unique pour promouvoir le dialogue et l’innovation dans le domaine de l’architecture au Maroc »
- L’architecture marocaine en un seul mot ?
« Authentique ».
- Quels sont vos objectifs en termes de visibilité lors de YMAA 2024, et comment prévoyez-vous renforcer votre positionnement dans le secteur ?
« Ligne Roset Maroc est ravi de participer à YMMA 2024 pour mettre en avant notre expertise et savoir-faire en mobilier design haut de gamme. Notre objectif est de renforcer notre présence dans le secteur de l’ameublement au Maroc et d’établir de précieux partenariats. Nous sommes impatients de partager notre passion pour le design et l’innovation lors de cet événement important ».
- Selon vous, en quoi la participation aux YMAA 2024 contribuera-t-elle à renforcer le positionnement de votre entreprise dans le marché marocain ?
« Notre participation à YMMA 2024 sera un catalyseur essentiel pour renforcer le positionnement de notre entreprise sur le marché marocain. En exposant notre expertise en mobilier design haut de gamme lors de cet événement de premier plan, nous visons à accroître notre visibilité à travers le Royaume, à renforcer notre crédibilité et à saisir de nouvelles opportunités de partenariat avec notamment l’ouverture de notre prochain espace de ventes à Marrakech courant 2024 ».
Pour cette édition des YMAA, Ligne Roset Maroc attend avec impatience une continuité dans la promotion de l’architecture marocaine. Nous espérons que cet événement élargira son impact pour inclure une dimension africaine, mettant en lumière la richesse et la diversité du talent architectural à travers le continent ».
- Un dernier mot que vous souhaitez partager avec nous ?
« Ligne Roset est honoré de participer à cet événement. Ensemble, poursuivons notre engagement envers la créativité, l’inspiration et l’excellence dans le domaine de l’architecture et du design. Merci pour cette opportunité de collaboration enrichissante. »
Casablanca le 6 décembre 2022 – Après une soirée mémorable, les YOUNG MORROCAN ARCHITECTURE AWARDS (YMAA) ont levé le voile sur les gagnants de leur toute première édition. Ce lundi 5 décembre, un air de fête régnait au Sofitel Casablanca Tour Blanche où, au total, 26 trophées ont été attribués pour célébrer la jeune scène architecturale du Maroc.
Les YOUNG MOROCCAN ARCHITECTURE AWARDS (YMAA) est une compétition qui met la lumière sur la jeune garde émergente des architectes marocains et leurs réalisations marquantes. Première de ce genre en Afrique et dans le monde arabe, elle est initiée et organisée par le groupe Archimedia, lui-même premier média de l’architecture et du BTP dans le continent.
Cette soirée de révélation des gagnants a primé les meilleurs projets sélectionnés par un jury d’exception composé d’architectes de renoms, dont le président n’est autre que Taoufik El Oufir dont la renommée n’est plus à refaire. Avec 80 remarquables projets nominés dans 21 catégories aussi diverses que variées et plus d’une trentaine d’architectes de émergents mis en lumière, les gagnants des différentes catégories sont :
- Prix spécial zévaco : Tarik Zoubdi pour le projet « Concrete Phrontistery »
- Intervention en médina : Fatimzohra Tahiri Alaoui pour la rénovation d’un Riad à Essaouira
- Logement collectif : Younes Diouri pour le projet Horizon Hill
- Espace culturel : Salma Dioury pour American Arts Center
- Santé & bien-être : Sofiya Iraqi pour Ks Dental
- Enseignement préscolaire et primaire : Youssef Lahkim pour Ecole El Farah
- Enseignement secondaire et supérieur : Tarik Zoubdi pour le projet « Concrete Phrontistery »
- Immobilier résidentiel individuel : Groupement IBDAA pour Villa For Loft
- Retail et architecture commerciale : Dina Bennani pour Choco Chino
- Loisirs et tourisme : Abdelhakim Guilmi pour maison d’hôtes H&G
- Aménagement intérieur-décoration : Dina Bennani pour « Villa privée »
- Espaces de gastronomie : AGA Studio pour la maison Fresh & Bio
- Petite villa individuelle : Mounia Radouane pour villa VPDN
- Grande demeure : Abdelhakim Guilmi pour villa KLM
- Rénovation et réhabilitation : Mounia Radouane pour Appartement AAA
- Espace bureaux : Lamia Hamriti pour Payment Center for Africa
- Edifice durable et environnemental : Fatima Zahra Bendahmane pour CIE Tata
- Architecture en bois : Younes Diouri pour ACSA Club tennis
- Architecture éphémère : Merouane Oussama Zouaoui pour dômes Tafedna
- Première œuvre : Groupement IBDAA – Villa Albertini
- Hors catégorie : Atelier d’architecture S+R pour équipementier automobile à Tanger.
Les résultats sont disponible en ligne : https://ymaa.ma/resultats-ymaa-22/
En sus de ces awards, 3 distinctions ont été alloué pour le bâtiment de l’année avec le projet du CIE de Tata par Fatima-Zahra Bendahmane. Le coup de cœur du public avec le projet Canary Garden de Youssef Benjelloun. Et finalement le prix Archimedia avec le projet du Musée Ibn Batouta à Tanger de Ghita Adyel.
Les étudiants architectes ne sont pas en reste puisque ont eux aussi été primés grâce au meilleur PFE féminin gagné par Lina Meskine pour « La narration en architecture »et le meilleur PFE masculin remporté par Fatmi Achraf Merzouk pour « Vers une architecture hospitalière : centre hospitalier du Bouregreg ».
Deux mentions spéciales ont été attribuées à deux PFE : une mention spéciale pour l’innovation le prix a été attribué à Zineb Lemseffer pour son PFE intitulé « A interpréter » ; ainsi qu’une mention spéciale pour l’excellence à Sofia El Alami pour « Kobenhavn Conference Hall ».
Célébrant l’architecture au Maroc, ce gala de grande ampleur a su réunir des acteurs de renom dans le domaine de l’architecture et de la construction au Maroc. Témoignages, partages d’expériences, et ambiances chaleureuse bercée une musique jazz ; ont été au rendez-vous dans cette soirée où confrères et consœurs se sont réuni pour célébrer l’architecture au Maroc.
Contact presse :
Fatima Zouiden – 0618 74 88 02
- En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?
« Cette 1ère édition est une excellente opportunité pour mettre en avant la nouvelle génération montante des architectes Marocains. Nous sommes très heureux de pouvoir contribuer à la mise en avant des profils les plus prometteurs. Une reconnaissance que l’on sait primordiale pour émerger au niveau national et international. »
- Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?
« En un mot : agile. Une architecture qui s’imprègne du riche passé culturel du pays et qui n’a de cesse d’évoluer pour aujourd’hui proposer des projets hautement qualitatifs, à la pointe de la modernité répondant aux critères environnementaux et urbains. En soit, une architecture unique et différente de toute autre. »
- Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?
« Le Maroc est fort d’un unique bassin de talents. Talents s’inspirant de la riche histoire du Maroc (sa culture, la finesse de son artisanat) mais pas seulement, puisque l’on note également une ouverture d’esprit, une ouverture sur le monde, qui confère à cette nouvelle génération une capacité à se projeter dans des univers différents, nouveaux, pour proposer des projets toujours plus innovants. »
Vous avez été nominée 5 fois aux YMAA 2022. Vous attendiez vous à ça ?
« Tout d’abord je tiens à remercier le Groupe Archimedia, précurseur des YMAA, qui as mis en lumière les réalisations architecturales de différentes typologies, conçues pas de jeunes architectes marocains.
Cette tribune qui nous est offerte, à travers ces nominations, conforte notre volonté de perpétuer notre savoir-faire à travers nos projets et ainsi faire découvrir le spectre étendu des possibilités aux potentiels partenaires publics et privés, c’est un réel honneur de voir nos réalisations mises en avant à travers cette initiative tant attendue. »
Quels sont les domaines d’expression ou vous êtes le plus à l’aise ?
« Ce métier nous offre la possibilité d’opérer autour de problématiques diverses et variées à travers un large spectre de projets.
Notre cabinet réalise depuis 3 années des projets allant des constructions neuves, du résidentiel et des villas privées au retail (magasins, restaurants, commerces), plateaux bureaux et réaménagement de toutes sortes.
Ce qui anime notre quotidien dans l’exercice de notre fonction, c’est cette quête perpétuelle de défis. Trouver le moyen de nous surpasser en proposant des conceptions originales, inhabituelles tant sur le volet technique qu’esthétique tout en y apportant une identité qui se démarque par son authenticité et son originalité ».
Lors de la présentation des nominés vous avez pu voir, même rapidement, l’ensemble des projets sélectionnés. Quel jugement portez-vous ?
Je tiens à saluer le travail accompli par le groupe Archimedia, qui, à travers tous ces projets présentés, met en avant les jeunes architectes talentueux, et j’en déduis que l’avenir de l’architecture marocaine est entre de bonnes mains.
Cette tribune nous permet, à travers nos projets finalisés, d’avoir une reconnaissance confirmée par nos ainés et pouvoir gagner en crédibilité auprès de clients potentiels soucieux de trouver des concepteurs reconnus sur la place.
Par ailleurs j’estime qu’à l’ère du digital, une plateforme qui met en valeur nos ouvrages est plus que nécessaire pour créer une dynamique et une véritable impulsion pour la valorisation de notre savoir-faire auprès des professionnels du métier.
Pensez-vous que ce type d’événement puisse promouvoir la confiance des investisseurs marocains envers les jeunes architectes ?
Depuis quelques années, le paysage architectural marocain connait un véritable essor dans différents secteurs, les investisseurs ont bien compris qu’une architecture audacieuse et originale attire et marque les esprits et crée de la valeur ajoutée.
C’est une occasion privilégiée de faire connaitre notre travail et notre track record et pouvoir le mettre à profit pour de nouvelles perspectives d’avenir auprès d’investisseurs marocains et internationaux.
Propos recueillis par La rédaction
Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma