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Leadership et innovation : interview avec Saad Bakr, directeur général de CASAVIGILANCE sur la Sécurité Incendie au Maroc

Leadership et innovation : interview avec Saad Bakr, directeur général de CASAVIGILANCE sur la Sécurité Incendie au Maroc 1080 1080 YMAA

CASAVIGILANCE, leader marocain de la sécurité incendie depuis 1998, dirigé par Saad Bakr, officier supérieur de la Protection Civile Marocaine, excelle dans l’ingénierie, la formation, et la surveillance. Agréé par des entités prestigieuses, l’entreprise se distingue par sa grande qualité de service. Nous avons échangé avec Saad Bakr, directeur général, pour comprendre le rôle crucial de CASAVIGILANCE et ses ambitions futures dans le domaine de la sécurité incendie au Maroc.

CASAVIGILANCE a été créée par votre père, pionner marocain de la sécurité incendie et qui vous a cédé le flambeau. Pouvez-vous nous parler d’abord de son parcours ?

« Mon père, véritable visionnaire, a consacré sa vie à la sécurité incendie au Maroc. Pionnier dans le domaine, il a fondé CASAVIGILANCE en 1998 avec la conviction que la sécurité était une priorité. Son parcours a été marqué par des succès significatifs, établissant solidement CASAVIGILANCE comme leader dans ce secteur ».

Comment l’héritage de Saad Mohammed, le fondateur et ex Colonel de la Protection Civile Marocaine, a-t-il influencé votre vision et votre engagement envers Casavigilance ?

« L’héritage de Saad Mohammed, fondateur et ex-colonel de la Protection Civile Marocaine, a profondément influencé ma vision et mon engagement envers CASAVIGILANCE. Son expertise inégalée et son dévouement à la sécurité incendie ont créé un précédent solide que je m’efforce de maintenir. L’engagement envers l’excellence, la rigueur opérationnelle et la volonté de répondre aux normes les plus élevées en matière de sécurité ont été des valeurs fondamentales transmises, guidant notre mission continue chez CASAVIGILANCE ».

Pourriez-vous partager avec nous comment l’héritage de Saad Mohammed a contribué à façonner les valeurs et les principes fondamentaux de Casavigilance sous votre direction en tant que directeur général ?

« En effet, chez CASAVIGILANCE, nous nous efforçons de maintenir ces valeurs, en mettant l’accent sur la qualité des services, la formation continue, et l’innovation dans le domaine de la sécurité incendie, tout en honorant l’héritage qui nous a été légué ».

Quand avez-vous repris les rênes de CASAVIGILANCE et comment s’est-il déroulé ?

« J’ai eu le privilège de prendre la direction de CASAVIGILANCE, il y a quelques années, lorsque mon père a décidé de me confier la responsabilité de poursuivre son héritage. La transition a été progressive, s’inscrivant dans la continuité des valeurs et de l’engagement de l’entreprise envers l’excellence ».

En tant que bureau d’étude spécialisé en sécurité incendie, quelles sont les principales missions de CASAVIGILANCE et comment l’entreprise contribue-t-elle à renforcer la sécurité dans divers secteurs au Maroc ?

« CASAVIGILANCE excelle dans l’ingénierie Sécurité Incendie, la formation et la surveillance dédiées à la sécurité incendie. Nos principales missions incluent la conception de solutions innovantes, la formation du personnel et la fourniture de services de surveillance spécialisée. Nous contribuons ainsi à renforcer la sécurité dans divers secteurs tels que les entreprises, les institutions publiques et les infrastructures critiques ».

Vous avez aussi d’autres sociétés du groupe qui officient dans la sécurité, pouvez-vous nous en parler de ce qu’elles font exactement ?

« En effet, notre groupe comprend d’autres entités spécialisées dans différents aspects de la sécurité, telles que le contrôle réglementaire incendie (CRI), la sécurité des personnes (SSIAP) et d’autres solutions adaptées aux besoins spécifiques de nos clients ».

Pouvez-vous nous expliquer le rôle spécifique de CASAVIGILANCE en tant qu’entité gérée par un officier supérieur de la Protection Civile Marocaine, et comment cette expertise se traduit-elle dans les services offerts par l’entreprise ?

« Le fait d’être dirigé par un officier supérieur de la Protection Civile Marocaine confère à CASAVIGILANCE une expertise inégalée. Cette expérience se traduit dans la qualité de nos services, car nous mettons en œuvre les meilleures pratiques de la profession, des normes de sécurité strictes et une connaissance approfondie des procédures opérationnelles ».

En tant que leader de la sécurité incendie au Maroc depuis 1998, quelles ont été les évolutions majeures dans le domaine de la sécurité incendie que vous avez observées, et comment CASAVIGILANCE s’adapte-t-elle à ces changements ?

« Au fil des ans, nous avons observé une prise de conscience croissante de l’importance de la sécurité incendie. Les avancées technologiques et les normes réglementaires ont évolué, et CASAVIGILANCE s’adapte continuellement en investissant dans la formation, la recherche et le développement pour rester à la pointe des dernières innovations et normes ».

Quel rapport entretenez-vous avec les architectes du secteur privé qui font appels à vos services ?

« Nous entretenons des relations étroites avec les architectes du secteur privé, collaborant de près avec eux pour intégrer des solutions de sécurité incendie efficaces dans leurs conceptions. Notre approche collaborative garantit une intégration optimale de la sécurité dès la conception des projets ».

En tant qu’entreprise agréée par la Protection Civile, SCR, CNPP, FMSAR, et les assurances AT et RC, comment garantissez-vous la qualité de vos prestations et quelles normes ou régulations régissent vos activités ?

« Nous garantissons la qualité de nos prestations en respectant rigoureusement les normes édictées par la Protection Civile, SCR, CNPP, FMSAR, ainsi que les régulations des assurances AT et RC. Notre conformité aux normes et aux régulations est régulièrement évaluée et attestée par des organismes compétents ».

Comment CASAVIGILANCE envisage-t-elle l’avenir de la sécurité incendie au Maroc, et quelles initiatives prévoyez-vous pour maintenir votre position de leader et continuer à proposer des prestations de qualité dans le domaine de la sécurité incendie ?

« Nous envisageons l’avenir avec ambition, en continuant à investir dans la formation avancée, la recherche et le développement. Notre objectif est de rester à la pointe des dernières technologies et normes pour offrir des solutions de sécurité incendie innovantes. Nous prévoyons également de renforcer nos partenariats stratégiques et d’étendre notre influence régionale pour contribuer de manière significative à la sécurité incendie au Maroc ».

Rencontre avec Youssef Melehi, membre du jury de la 2ème édition des YMAA 2024

Rencontre avec Youssef Melehi, membre du jury de la 2ème édition des YMAA 2024 1536 1536 YMAA

« Notre devoir est de produire une architecture de qualité, liée à son environnement répondant aux besoins et aux aspirations des usagers, et reflétant quelque part notre identité. » – Youssef Melehi 

À l’occasion de la 2ème édition des Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) 2024, nous avons rencontré et côtoyé Youssef Melehi, membre du jury et figure importante du paysage architectural marocain. Dans cet entretien, il partage ses réflexions sur l’avenir de l’architecture au Maroc, ses aspirations pour la jeune génération de talents, ainsi que ses conseils précieux pour les candidats de cette édition.

Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?

Y. M. : Je salue cette initiative et particulièrement cette 2ème édition marquée par la triste disparition de notre regretté Fouad Akalay. Il n’est plus à démontrer que les Young Moroccan Architecture Awards, est un catalyseur en faveur de la créativité architecturale marocaine, et permet aussi de faire découvrir une nouvelle génération de jeunes architectes talentueux. Ceci dit cette reconnaissance ne devrait pas être considérée comme une consécration de l’architecte mais plutôt un encouragement lui permettant d’accéder à de nouveaux horizons dans son parcours professionnel.

Quelles sont vos aspirations pour l’avenir de l’architecture au Maroc, en particulier pour la jeune génération d’architectes ?

Y. M. : La pratique de l’architecte devient de plus en plus contraignante pour les jeunes diplômés, l’accès à la commande est un vrai parcours du combattant, je recommande au jeune architecte de compléter sa formation professionnelle le temps qu’il faut, auprès de ses ainés au Maroc ou ailleurs, et s’armer de toutes les connaissances indispensables pour bien accomplir sa future mission. L’avenir de l’architecture au Maroc que nous voulons rayonnant et reconnu au niveau international ne peut se faire que sur la base de générations nouvelles de jeunes architectes bien formés, compétents, talentueux et audacieux.

Qu’est-ce qui distingue, selon vous, un projet architectural exceptionnel, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes talents émergents ?

Y. M. : Un projet architectural exceptionnel, à mon avis devrait être tout d’abord en adéquation avec son milieu et répondre à sa vraie vocation, parallèlement, il doit dégager une sensibilité et une audace remarquable.

En tant que jury, quels conseils donneriez-vous aux jeunes architectes qui aspirent à soumettre leurs projets aux YMAA pour augmenter leurs chances de succès ?

Y. M. : Mon conseil est tout d’abord prendre le temps nécessaire pour bien communiquer son projet, présenter son concept en allant vers l’essentiel, être sélectif par rapport aux éléments graphiques.

L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?

Y. M. : Contextuelle, durable et innovante.

Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?

Y. M. : Quelle soit en adéquation avec la richesse et la diversité de notre géographie, notre culture et notre mode de vie. Nous constatons, de jour en jour, l’appauvrissement de nos espaces urbains dans les périphéries des villes ainsi que la défiguration des architectures locales en milieu rural. Notre devoir est de produire une architecture de qualité, liée à son environnement répondant aux besoins et aux aspirations des usagers, et reflétant quelque part notre identité.

Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?

Y. M. : La Medersa Benyoussef de Marrakech et l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication à Rabat par Henri Tastemain.

Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?

Y. M. : Se mettre dans la peau d’un grand architecte me parait prétentieux. Je pense avoir des affinités avec des architectes tels que : Louis Khan, Hassan Fathi et Rafael Moneo.

Un mot pour feu Fouad Akalay ?

Y. M. : Notre ami et confrère Fouad Akalay, possédait des qualités exceptionnelles tels que la simplicité, la modestie, l’ouverture d’esprit, le grand sens de la communication et un dynamisme sans limites. Avec son esprit prospectifs, Fouad paraissait avancer plus vite que son temps. J’ai pu constater à travers nos conversations amicales et détendues dans mon cabinet que sa grande curiosité, et sa profonde connaissance des défis de l’architecture au Maroc, le plaçait parmi les érudits si n’est pas les mieux informés sur la production urbanistique et architecturale contemporaine dans notre pays. Sa disparition laisse un vide difficile à combler, ceci dit les bases sont là et on ne peut que rester confiants pour assurer la continuité de son projet.

Propos recueillis par Yasmina Hamdi

YMAA : Lotfi Sekkat partage sa vision et les ambitions de CIH BANK

YMAA : Lotfi Sekkat partage sa vision et les ambitions de CIH BANK 1080 1080 YMAA

En tant que sponsor de l’événement Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) 2024, CIH BANK renforce son implication dans le développement du secteur immobilier au Maroc. À travers ce partenariat, la banque souhaite valoriser l’architecture comme vecteur d’innovation et soutenir les jeunes architectes marocains qui façonnent l’avenir urbain du pays. Le président directeur général, Lotfi Sekkat, partage sa vision et les ambitions de CIH BANK pour ce projet.

En tant que sponsor de l’événement YMAA 2024, que représente pour vous cet événement ?

Accompagner l’événement YMAA 2024 en tant que Sponsor est une opportunité unique pour CIH BANK de soutenir un secteur pilier tel que l’architecture. Bien plus qu’un simple partenariat : il incarne notre volonté de promouvoir l’innovation et de renforcer notre engagement dans le développement durable et l’urbanisme au Maroc. En effet, en soutenant les jeunes architectes, CIH BANK s’aligne sur ses propres valeurs d’innovation, de responsabilité sociale et de soutien aux projets qui sont un véritable catalyseur de transformation.

Comment CIH BANK perçoit-il l’architecture comme un levier pour l’innovation dans le secteur immobilier au Maroc ?

Pour CIH BANK, l’architecture représente un levier stratégique pour pousser l’innovation dans le secteur immobilier au Maroc. Il s’agit d’un moteur d’innovation qui répond à des enjeux sociétaux importants, notamment la durabilité et l’évolution des modes de vie. En effet, l’intégration des concepts novateurs dans les projets immobiliers permet d’anticiper les transformations sociales, économiques et environnementales qui façonnent l’avenir urbain de notre pays.

En tant que banque novatrice, nous nous alignons avec cette vision et nous encourageons les initiatives conjuguant à la fois innovation et responsabilité environnementale, pour contribuer ensemble au développement d’un secteur immobilier marocain durable et centré sur les besoins évolutifs des consommateurs.

Qu’attendez-vous en tant que CIH BANK de ce partenariat avec les jeunes architectes marocains ?

Il s’agit d’un partenariat mutuellement bénéfique qui favorise l’innovation du secteur immobilier au Maroc. En soutenant cette nouvelle génération d’architectes, nous espérons encourager l’émergence de projets novateurs qui répondent aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux actuels. C’est une opportunité de participer activement à la création de projets résilients, tout en mettant en avant l’apport des jeunes talents marocains dans cette transformation.

Quels sont les objectifs de CIH BANK en matière d’investissements immobiliers et de soutien à l’innovation dans ce secteur ?

Depuis ses débuts, CIH BANK a joué un rôle clé dans le financement et le développement de projets immobiliers au Maroc. Aujourd’hui, la dynamisation du secteur immobilier demeure un pilier de notre stratégie, et nous nous engageons à soutenir les projets qui répondent aux besoins actuels du marché tout en anticipant les défis futurs. A ce titre, nous accompagnons les promoteurs et jeunes architectes en intégrant pleinement la transformation digitale au cœur de notre démarche.

C’est d’ailleurs dans cette optique que CIH BANK s’est associé à BimobTech, la première bibliothèque numérique nationale des objets et matériaux de construction au Maroc, développée en collaboration avec plusieurs acteurs du secteur immobilier. Ce partenariat nous permet ainsi de contribuer activement à la transformation technologique du secteur immobilier Marocain.

Quelle visibilité souhaitez-vous offrir à CIH BANK à travers cette initiative ?

À travers ce partenariat, CIH BANK souhaite renforcer son image d’acteur engagé dans le développement du secteur immobilier et l’innovation architecturale. C’est une opportunité pour démontrer que notre rôle va au-delà du financement des projets immobiliers ; nous nous engageons aussi dans l’accompagnement des acteurs du secteur dans l’intégration de pratiques à la fois novatrices et durables.

Propos recueillis par Yasmina Hamdi

INTERVIEW AVEC DRISS KETTANI, ARCHITECTE ET MEMBRE DU JURY DES YMAA

INTERVIEW AVEC DRISS KETTANI, ARCHITECTE ET MEMBRE DU JURY DES YMAA 1080 1080 YMAA

Architecte basé à Casablanca depuis 2005, Driss Kettani est diplômé de l’École Nationale d’Architecture de Rabat en 2003. Il a eu l’occasion de travailler sur divers projets institutionnels, notamment dans le secteur de l’enseignement, ainsi que sur des commandes privées, en collaboration avec ses amis Saad El Kabbaj et Mohamed Amine Siana, ou de manière indépendante. Au début de sa carrière, il a également tissé des liens d’amitié avec Elie Azagury, avec qui il a réalisé plusieurs projets. En parallèle de son activité professionnelle, Driss Kettani enseigne actuellement à la SAP+D de l’UM6P.

Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?

Il s’agit d’un prix intéressant dans la mesure où il peut permettre de créer une émulation saine entre jeunes architectes et de mettre en avant la belle architecture de cette nouvelle génération.

Vous avez-vous même été récompensé par plusieurs prix prestigieux en architecture. Pouvez-vous nous faire part de votre opinion sur l’impact potentiel des YMAA sur la scène architecturale au Maroc ?

Ce prix peut permettre de projeter l’architecture marocaine sur la scène culturelle nationale et internationale et créer un effet d’entraînement permettant de valoriser la qualité architecturale dont nos villes et notre pays ont besoin.

L’architecture demande, particulièrement en début de carrière, une énergie considérable, et ce genre de soutien ne peut qu’apporter une contribution positive en stimulant la créativité architecturale.

Parlez-nous du projet de l’Ecole Supérieure de Technologie de Guelmim qui a été short-listé pour le Prix Aga Khan d’architecture.

Il s’agit d’un projet que nous avons réalisé mes amis Saad El Kabbaj, Mohamed Amine Siana et moi en 2011, à la suite de notre premier projet universitaire à Taroudant. Nous nous sommes inspirés de la magnifique architecture vernaculaire du sud du Maroc que nous avons essayé de réinterpréter de manière contemporaine. Nous avons également voulu retranscrire architecturalement la solennité inhérente à ce type d’institution.

En tant que jury, Quels critères jugez-vous importants pour reconnaître la qualité d’un projet architectural ?

Je dirais avec le cœur et la raison : pouvoir analyser un projet avec des critères et arguments rationnels, mais aussi et peut-être surtout, déceler la vibration émotionnelle et artistique que peut susciter un projet.

L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?

Ancrage et Imaginaire 

Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?

Qu’elle puisse façonner des villes inspirantes, humanistes, en harmonie avec la nature et où il fait bon vivre ensemble. 

Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?

Il y en a plusieurs, l’Opera de Sydney d’Utzon, le palais du Planalto de Oscar Niemeyer, la Kaufmann House de Richard Neutra… 

  • Y’en a-t-il un au Maroc ?

J’aime beaucoup le marché de la rue d’Agadir à Casablanca de Jean-François Zevaco. Sinon évidemment notre patrimoine que ce soit les médersas de Fès ou les Kasbah du Sud.

Si vous deviez choisir un courant d’architecture lequel seriez-vous ?

Une modernité humaine, organique et solaire.

Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?

Il vaut mieux essayer de rester soi-même mais à devoir choisir sûrement un zeste de tous ceux que j’admire : Oscar Niemeyer, Jean-François Zevaco, Richard Neutra, Jorn Utzon, Pierre Koenig…

Odile Decq

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA

INTERVIEW avec Odile Decq, jury d’honneur des YMAA 1170 1170 YMAA

Odile Decq est une architecte qu’on ne présente plus. Jouissant d’une renommée internationale depuis de nombreuses années, elle a fondé son agence en 1980 à Paris et s’est illustrée par des projets emblématiques tels que la Banque Populaire de l’Ouest à Rennes, la Maison Bernard à Théoule-sur-Mer, ou encore le Red Carpet de la Renwick Gallery à Washington. Son approche audacieuse et innovante lui a valu de nombreuses distinctions, dont le prestigieux Lion d’Or de l’Architecture en 1996, le Jane Drew Prize en 2016, et le Lifetime Achievement Award d’Architizer en 2017. Odile Decq a également œuvré dans le cadre de collaborations avec des marques de renom comme Alessi, Luceplan et Poltrona Frau, pour lesquelles elle a conçu des créations design uniques.

Elle enseigne depuis 25 ans dans et a dirigé de l’École Spéciale d’Architecture de Paris avant de fonder l’école d’architecture « Confluence Institute for Innovation and Creative Strategies in Architecture » en 2014 à Lyon. Les diplômes délivrés par l’école Confluence ont été reconnus par le Royal Institute of British Architects en 2018 et en 2023.

De nombreux architectes marocains ont fait leurs classes à l’agence parisienne d’Odile Decq, au sein de laquelle ils ont eu le privilège de travailler. Le regard singulier qu’elle porte sur le Maroc lui a permis de développer un lien ainsi qu’une attache particulière avec le pays. Membre d’honneur du jury de la 2ème édition des Young Moroccan Architecture Awards, Odile Decq nous fait l’honneur de nous enrichir de sa vision de la nouvelle génération d’architectes, réaffirmant ainsi la profondeur de son engagement en faveur de l’architecture contemporaine.


Comment évaluez-vous l’initiative de l’organisation des Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) réservé aux architectes praticiens de moins de 45 ans ?

O.D. : C’est une initiative louable pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’architectes. À l’instar des Albums de la Jeune Architecture et du Paysage en France, dont j’ai été lauréate dans les années 80, ces prix permettent de mettre en lumière de jeunes talents prometteurs.

Pouvez-vous partager avec nous une expérience marquante dans votre carrière qui a influencé votre approche du design et de l’architecture, et comment pensez-vous que de telles expériences peuvent façonner la carrière des jeunes architectes ?

O.D. : Une des expériences les plus marquantes du début de ma carrière a été le projet de la Banque Populaire de l’Ouest entre 1988 et 1990-1990. Ce projet et sa réalisation ont été l’occasion pour moi d’élargir le champ de l’expérimentation et de mon désir d’innovation.

Ceci est resté l’un des leitmotivs de mon travail. Chacun, par ses expériences propres, à l’occasion de projets particuliers, peut saisir l’opportunité de repousser les limites de son travail.

Banque Populaire de l’Ouest d’Odile Decq

Dans le contexte actuel de rajeunissement notable de la démographie des architectes, comment percevez-vous l’importance de reconnaître et de récompenser le talent émergent à travers des initiatives telles que les YMAA ? Certains disent que récompenser trop jeunes des architectes peut avoir des effets pervers ?

O.D. : Je ne sais pas si cela peut avoir systématiquement un effet pervers. Seuls les esprits chagrins peut-être le disent.

Un tel prix est un véritable encouragement qui n’est jamais une fin en soi, mais donne l’envie et l’espoir de pouvoir faire toujours de meilleurs projets.

En tant que membre du jury des YMAA 2024, quels critères considérez-vous comme essentiels pour évaluer les réalisations architecturales des jeunes professionnels, et qu’attendez-vous de cette édition particulière ? Comment envisagez-vous l’impact potentiel des Young Moroccan Architecture Awards sur la visibilité de la scène architecturale marocaine à l’échelle mondiale, et quel rôle, pensez-vous, que de tels événements jouent dans la promotion de la créativité architecturale émergente ?

O.D. : L’audace ! En plus de 30 ans d’enseignement, je répète à mes étudiants qu’il faut faire preuve de courage et développer ses idées en sortant des sentiers battus ! C’est ce que j’attends de cette édition en particulier.

C’est aussi le rôle d’un tel évènement ; de permettre de mettre en avant des approches innovantes, nouvelles ou simplement différentes, participant ainsi au renouvellement et à la mise en avant du dynamisme de la scène architecturale marocaine.

De l’avis de plusieurs confrères vous avez un attachement particulier avec le Maroc, comment l’expliquez-vous ?

Odile Decq. : J’ai découvert le Maroc lors d’un premier voyage avec des amis dans les années 80. Ce pays m’a fasciné, j’y suis revenue souvent.


Interview avec Aziz Mennane, vice président du CNOA

Interview avec Aziz Mennane, vice président du CNOA 2480 2480 YMAA

Aziz Mennane, diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture Intercommunale Victor Horta de Bruxelles, a suivi un parcours singulier. Il a commencé sa carrière dans un bureau d’étude technique à Bruxelles, où il a acquis deux années d’expérience précieuse dans le domaine de la construction. Il a ensuite rejoint le Maroc pour travailler pendant deux ans au sein d’un grand cabinet à Casablanca. C’est là qu’il a rencontré celui qui deviendrait son associé pour les 24 années suivantes, au cours desquelles ils ont fondé l’atelier d’architecture et d’urbanisme « Ass Ar ».

Dans le cadre de la deuxième édition des Young Moroccan Architecture Awards, Aziz Mennane, actuellement vice-président du Conseil National de l’Ordre des Architectes du Maroc, occupe le rôle de membre du jury et partage avec nous ses réflexions et ses perspectives.


Que représente pour vous les Young Moroccan Architecture Awards ?

YMAA, se positionne aujourd’hui comme l’unique institution qui encourage la production architecturale au Maroc à travers cet événement qui prime les jeunes talents marocains de moins de 45 ans.
Cette compétition vise à mettre en valeur les réalisations architecturales majeures de nos architectes marocains dans plusieurs catégories de projets et dans plusieurs disciplines.
Il était temps de faire connaitre notre savoir-faire et notre patrimoine architectural au grand public.
YMAA à travers cet événement, participe à promouvoir l’intérêt public de l’architecture auprès des décideurs et du grand public, au service du vivre-ensemble pour répondre aux fortes attentes sociétales et environnementales de notre pays.
 
En tant que vice-président du CNOA, quelles sont vos principales responsabilités et objectifs en termes de promotion et de régulation de la profession d’architecte au Maroc ?

Les principales responsabilités sont celles exprimées par la Loi n° 016-89 relative à l’exercice de la profession d’architecte et à l’institution de l’ordre national des architectes, promulguée par le Dahir n° 1-92-122 du 22 rabia I 1414 (10 Septembre 1993) (B.O. 20 octobre 1993).
 
Le Conseil National de l’Ordres des Architectes du Maroc assume un rôle clé dans la supervision et la régulation de la profession. Il veille au respect des normes de déontologie, assure la conformité des pratiques avec la législation en vigueur, et soutient le développement professionnel des architectes à travers des formations et l’intégration de nouvelles technologies. En parallèle, il défend activement les intérêts de la profession dans les sphères gouvernementales et économiques, tout en promouvant la conservation du patrimoine architectural marocain et en encourageant la qualité dans les projets de construction. Son mandat actuel vise à renforcer la visibilité et l’image des architectes, à améliorer leurs conditions de travail, à favoriser la collaboration internationale, et à soutenir les jeunes architectes ainsi que la diversité au sein de la profession, dans le but ultime de contribuer au développement durable et urbain du Maroc.

Un des objectifs du CNOA est également de favoriser les échanges et les partenariats avec des organisations d’architectes à l’international, ainsi que de promouvoir la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles entre différents pays. Ces responsabilités et objectifs visent à renforcer la profession d’architecte au Maroc, à assurer une pratique éthique et de haute qualité, et à promouvoir le rôle crucial des architectes dans le développement durable et l’urbanisme.

Quels sont les défis actuels auxquels est confrontée la profession d’architecte au Maroc, et comment le CNOA travaille-t-il pour les surmonter ?

Les défis actuels et en grande partie sont les mêmes depuis une vingtaine d’années.
– Une discipline très mal connue par le grand public qui considère encore l’architecte comme « un simple passage obligé pour avoir une autorisation administrative. »
– Une commande toujours mal repartie malgré les efforts de l’état à travers la loi sur la commande publique
– Le fléau des signatures de complaisance
– La grande porte ouverte ces dernières années aux architectes étrangers.
 
De ma part, et vu l’évolution que connait le secteur du bâtiment et notre mode de vie en perpétuel transformation, je crois en la nécessité de profonds changements de la profession, aussi bien dans les formes de l’exercice et tailles des cabinets d’architecture que dans l’adjonction des compétences (Économistes de la construction, ingénieurs, spécialistes HQE, juristes, urbanistes, paysagistes, …). Ceci dans l’objectif de mieux affronter les évolutions de la société.

En effet, la qualité environnementale des bâtiments, les aspects économiques de coûts de construction et de maintenance, les aspects techniques liés aux consommations énergétiques des bâtiments sont les principales pistes d’amélioration. 

Bien que je ne sois pas pessimiste de nature, il faut espérer que les différents acteurs de la profession (l’ordre des architectes, pouvoirs publics, promoteurs publics et privés et même les concitoyens) prennent rapidement pleine conscience des évolutions de la profession dans un avenir proche, et agissent en conséquence, pour accompagner aux mieux nos architectes d’aujourd’hui et de demain !

Enfin, en tant que jury, quelles sont vos attentes quant à l’avenir des YMAA et de la contribution des jeunes architectes marocains à l’évolution de l’architecture au Maroc ?

Fort de son expérience et de ces supports médiatiques, YMAA se positionne sans discussions dans la continuité, d’abords parce que le milieu de l’architecture au Maroc a besoin d’un support médiatique pour faire connaitre le savoir-faire de nos architectes mais aussi par son expérience et sa pertinence.
La contribution des jeunes architectes à l’évolution de l’architecture au Maroc n’est pas à démontrer, ils le prouvent tous les jours à travers leurs productions qui commencent à s’exporter au-delà de nos frontières.
 
Aujourd’hui, Les YMAA s’affirment incontestablement comme un acteur essentiel dans le soutien continu du milieu de l’architecture au Maroc. Cette initiative vise à mettre en lumière le savoir-faire exceptionnel de nos architectes et à renforcer leur visibilité à travers une approche expérimentée et pertinente.
Les jeunes architectes contribuent significativement à l’évolution de l’architecture au Maroc, comme en témoignent leurs réalisations qui commencent à rayonner au-delà de nos frontières.


Questionnaire façon Proust !

L’architecture Marocaine en 1 (ou plusieurs) mots ?
Exploration.
Quel est votre souhait le plus cher pour l’architecture au Maroc ?
Que tout citoyen prenne conscience de sa valeur.
Quel est le bâtiment qui provoque en vous une émotion ?
La maison Fallingwater de Frank Lloyd Wright.
Y’en a-t-il un au Maroc ?
Le mausolée Mohammed V.
Si vous deviez choisir un courant d’architecture lequel seriez-vous ?
Celui qui dure.
Et dans la peau d’un autre architecte, qui seriez-vous ?
Moi-même.


Ciments du Maroc promeut l’innovation architecturale et la construction durable à travers les YMAA 2024

Ciments du Maroc promeut l’innovation architecturale et la construction durable à travers les YMAA 2024 1536 1058 YMAA

En tant que sponsor de l’événement YMAA 2024, Ciments du Maroc vise à encourager l’innovation architecturale et la construction durable au Maroc. Ce faisant, la société exprime son soutien aux jeunes architectes en les encourageant à repousser les limites du design et de la créativité, tout en favorisant l’échange d’idées et des pratiques au sein du secteur.

INTÉGRATION DANS LA VISION STRATÉGIQUE DE CIMENTS DU MAROC

Cette adhésion aux YMAA 2024 s’inscrit dans la vision stratégique de Ciments du Maroc en tant qu’acteur majeur des matériaux de construction dans le Royaume. En renforçant les partenariats avec les professionnels du secteur architectural, l’entreprise cherche à être à l’écoute des besoins des architectes et à leur fournir des solutions innovantes, telles que la gamme de produits evoBuild centrée sur la durabilité et la décarbonation.

ANALYSE DES CATÉGORIES DE PROJETS EN COMPÉTITION

Les catégories de projets en compétition à YMAA 2024 reflètent la dynamique de construction du Maroc, notamment à travers des événements tels que la reconstruction post-séisme, la CAN 2025, et le Mondial des clubs 2029. Les projets soumis visent à répondre aux besoins des usagers finaux tout en présentant de l’originalité et un sens du détail.

RÉPONSE AUX BESOINS ÉMERGENTS DANS LE SECTEUR ARCHITECTURAL

Les matériaux de construction de Ciments du Maroc répondent aux besoins émergents du secteur architectural en intégrant des principes de durabilité et de respect de l’environnement. Ils soutiennent la conception d’espaces favorisant la diversité sociale et culturelle, tout en renforçant le sentiment d’appartenance et de fierté chez les habitants et usagers des infrastructures.

En conclusion, la participation de Ciments du Maroc à YMAA 2024 reflète son engagement envers l’innovation architecturale et la construction durable, tout en renforçant ses partenariats avec les professionnels du secteur pour répondre aux défis et aux besoins émergents dans le domaine de la construction au Maroc.


Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset

Interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset 3550 3483 YMAA

L’événement YMAA 2024 incarne pour Ligne Roset Maroc (célèbre pour son mot d’ordre envers les créatifs : osez !)  bien plus qu’une simple manifestation d’intérêt : c’est une fenêtre ouverte sur l’appréciation de l’excellence de l’architecture marocaine contemporaine. Dans cette interview, Ligne Roset Maroc exprime son enthousiasme à partager son expertise en mobilier design haut de gamme, tout en envisageant la consolidation de son positionnement sur le marché marocain grâce à cette vitrine exceptionnelle que sont les YMAA 2024.Et maintenant, découvrons notre interview avec Mohamed Berrada, directeur général de Ligne Roset Maroc.

  • Que représente pour vous l’événement YMAA 2024 ?

« L’événement YMMA 2024 représente pour Ligne Roset Maroc une belle opportunité de découvrir et de célébrer le meilleur de l’architecture marocaine contemporaine. Nous sommes impatients de participer à cet événement qui met en lumière le talent de nos jeunes architectes, les tendances émergentes dans notre industrie, et qui offre une plateforme unique pour promouvoir le dialogue et l’innovation dans le domaine de l’architecture au Maroc »

  • L’architecture marocaine en un seul mot ?

 « Authentique ».

  • Quels sont vos objectifs en termes de visibilité lors de YMAA 2024, et comment prévoyez-vous renforcer votre positionnement dans le secteur ?

« Ligne Roset Maroc est ravi de participer à YMMA 2024 pour mettre en avant notre expertise et savoir-faire en mobilier design haut de gamme. Notre objectif est de renforcer notre présence dans le secteur de l’ameublement au Maroc et d’établir de précieux partenariats. Nous sommes impatients de partager notre passion pour le design et l’innovation lors de cet événement important ».

  • Selon vous, en quoi la participation aux YMAA 2024 contribuera-t-elle à renforcer le positionnement de votre entreprise dans le marché marocain ?

« Notre participation à YMMA 2024 sera un catalyseur essentiel pour renforcer le positionnement de notre entreprise sur le marché marocain. En exposant notre expertise en mobilier design haut de gamme lors de cet événement de premier plan, nous visons à accroître notre visibilité à travers le Royaume, à renforcer notre crédibilité et à saisir de nouvelles opportunités de partenariat avec notamment l’ouverture de notre prochain espace de ventes à Marrakech courant 2024 ».

Pour cette édition des YMAA, Ligne Roset Maroc attend avec impatience une continuité dans la promotion de l’architecture marocaine. Nous espérons que cet événement élargira son impact pour inclure une dimension africaine, mettant en lumière la richesse et la diversité du talent architectural à travers le continent ».

  • Un dernier mot que vous souhaitez partager avec nous ?

« Ligne Roset est honoré de participer à cet événement. Ensemble, poursuivons notre engagement envers la créativité, l’inspiration et l’excellence dans le domaine de l’architecture et du design. Merci pour cette opportunité de collaboration enrichissante. »

Interview avec Debora La Terza, Group Marketing Director fiandre

Interview avec Debora La Terza, Group Marketing Director fiandre 543 480 YMAA
  • En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

« Les jeunes architectes construisent aujourd’hui les fondements de l’architecture de demain. Fiandre a toujours promu la culture architecturale, a toujours eu un rôle de pionnier, et ne peut que regarder vers l’avenir et croire aux nouvelles générations. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir soutenu YMAA.”

  • Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

« Dynamique et consciente. La valorisation de la culture et le lien avec le territoire sont les piliers sur lesquels se greffent de nouvelles solutions stylistiques, une connaissance approfondie des matériaux et une plus grande attention à l’environnement. »

  • Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

« Nous apprenons des nouvelles générations d’architectes marocains, la capacité de traduire le passé en une richesse à préserver et sauvegarder avec soin et l’urgence d’inverser les priorités de choix concernant l’environnement. Nous observons la passion fervente et la vocation sincère qui offrent de grandes prémisses au panorama architectural national et international. »

Hamza Mellouki

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21

Interview avec Hamza Mellouki, directeur général de Batiplus21 585 485 YMAA

En tant que sponsor que représente pour vous la 1ère édition des Young Moroccan Architecture Awards ?

Hamza Mellouki : « A mes yeux la 1ère édition des YMAA est un évènement à ne pas rater, et qui je l’espère deviendra incontournable. Il s’agit d’une superbe vitrine pour l’architecture en particulier et le secteur du BTP en général. En récompensant les projets réalisés au Maroc, les YMAA mettent en lumière le potentiel architectural marocain et permet de tirer le secteur vers le haut. C’est également une initiative qui incite les acteurs du domaine à s’inscrire dans la rupture et l’innovation. C’est donc tout naturellement que nous avons décidé de prendre part à cet évènement, afin d’encourager cette dynamique et la nouvelle génération d’architectes. »

Comment définiriez-vous l’architecture contemporaine au Maroc ?

H.M : « Je définirais l’architecture contemporaine marocaine comme moderne mais puisant son inspiration dans l’héritage culturelle très riche que nous avons au Maroc. C’est également une architecture plus engagée, consciente de son impact sur son environnement et qui tente de répondre aux mieux aux grandes problématiques de son temps que sont la préservation et la valorisation du patrimoine existant et la réduction de l’empreinte écologique des bâtiments. »

Que pensez-vous de la nouvelle et jeune génération d’architectes marocains ?

H.M : « C’est une génération ambitieuse et qui ose imposer son style. Elle est composée d’architectes très engagés qui veulent donner du sens à ce qu’ils font, mais c’est aussi une génération très rigoureuse, créative et passionnée qui porte fièrement les couleurs du Maroc à l’international. »


Propos recueillis par La rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

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