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Interview avec Hanae Bekkari, Architecte, Membre du jury YMAA

Interview avec Hanae Bekkari, Architecte, Membre du jury YMAA 984 965 YMAA

Hanae Bekkari, architecte : l’architecture est la discipline, par excellence, pour laquelle l’expression,  » le talent n’attend point le nombre des années « , revêt toute sa dimension.

Que vous suggèrent les Young Moroccan architecture Awards ? 

Hanae Bekkari : « Un concours dédié pour les jeunes marocains, au Maroc et à l’étranger est une première. L’architecture au Maroc a des spécificités qui lui sont propres, malgré toute la diversité du pays aux régions du littoral maritime, océanique et méditerranéen, aux régions montagneuses, allant des zones colinéaires aux zones enneigées toute l’année, des plaines fertiles aux zones désertiques…
Le Maroc garde aussi le témoignage des cités antiques, et renferme des médinas encore vibrantes de vie, des villages construits avec des matériaux locaux pour lequel le savoir-faire existe encore, et tous ces tissus interpellent car ils définissent des microcosmes de villes exprimant des valeurs de cohésion, du politique, du social et de l’art. A travers les murs, on peut lire des réponses aux grands défis de demain, que cela soit la maison à cour, ou la maison en terre et en pierre, comme pour la distribution spatiale poétique qu’offre chaque type de maison.
Et l’identité marocaine, sa culture, transparaît à travers l’architecture, avec les valeurs qui en émanent. A titre d’exemple, un espace qui compose essentiellement la maison marocaine est ce fameux salon marocain, dont la taille et la forme diffèrent, mais qui exprime un espace toujours prêt à accueillir les invités à n’importe quel moment de la journée, pour un verre de thé, pour un repas, ou pour passer la nuit; cela est donc un espace qui exprime la valeur de l’hospitalité marocaine, comme d’ailleurs le takat dans les zones montagneuses, qui définit  le feu, la cuisine  mais aussi le foyer avec ses valeurs fraternelles.


Ces générations devraient être imprégnées de ces valeurs et les projeter dans le futur, libre à eux de revenir au passé, de le continuer ou de le remettre en cause, tout le débat est là !

Hanae Bekkari


L’architecture est la discipline, par excellence, pour laquelle l’expression,  » le talent n’attend point le nombre des années « , revêt toute sa dimension.
L’imagination fertile, la créativité, avec la recherche de la concrétisation des rêves, la recherche d’une technicité, de matériaux et comme destinée l’Homme dans toute sa grandeur. L’architecte est à la recherche de solutions pour trouver le confort à l’échelle de la ville, dans les équipements structurants, dans les différentes composantes de la ville citadine, comme dans le monde rural, pour répondre aux maux sociaux et formuler des réponses spatiales palpables.

La compétition n’exige pas des projets faits à la hâte, ce sont des projets réalisés, mais longuement réfléchis. Nous aurons donc un grand éventail de projet, avec des architectes entre 24 et 45 ans,  certains sont fraichement diplômés, alors que d’autres atteignent les 20 années d’expérience. 
Les productions et compétences marocaines sont méconnues du grand public. Ici, elles seront mises en avant, pour décomplexer les structures qui font encore appel aux étrangers dès qu’il s’agit d’un projet important, cela permettra aux jeunes de prendre confiance en eux avant tout et permettra de les valoriser, et c’est un grand défi que lance le groupe Archimedia.

Ce concours revêt la forme d’une foire de projets qui suscitent un intérêt dans les réponses apportées dans les divers domaines, cela servira de support pour débattre des approches pour chaque type de projet, sachant que les problématiques sont relevées à l’échelle internationale, et selon les spécificités locales.

Je suis certaine que l’architecte marocain doit être écouté pour les valeurs qu’il transporte, c’est un architecte qui s’exporte aussi, on le retrouve participant à de grands projets internationaux, parfois dans l’ombre de grands cabinets et il est temps de faire valoir ses capacités et ses créations qui sont, sans aucun doute, des réponses aux grandes problématiques de demain ».

Pourquoi avez-vous accepté la proposition des organisateurs de faire partie des membres du jury

H.B : « Être membre du jury me permettrait de voir une grande diversité de projets réalisés par des marocains. J’habite à Tanger où j’exerce en tant qu’architecte engagée à travers mes projets et mes activités associatives qui vont dans le sens de l’amélioration du cadre bâti et dans la réconciliation des usagers avec la ville, mon passé est porteur de tout un état d’esprit car j’ai été orientée très tôt par ma famille dans l’amour du pays et dans le sens de l’engagement. Puis l’enseignement au Maroc dont j’ai bénéficié à l’ENA allait me propulser dans un monde passionnant à la quête d’une architecture spécifiquement marocaine.  Mes stages ont aussi été déterminants et formateurs, que cela soit dans les médinas, ma participation durant plusieurs années  au sein d’une équipe pluridisciplinaire, dans le Haut Atlas, avec l’Unicef et le PNUD, tout cela a été déterminant pour moi.
Des architectes marocains m’ont servi de modèles dans l’exercice de ma fonction, Jean-François Zevaco  et  Fouad Beqqali, qui m’ont encouragé à plonger dans le monde fascinant de l’exercice du métier. Actuellement, mes projets sont très diversifiés, tout en gardant mon engagement bénévole pour lequel je suis assignée en faveur de la ville et des citoyens.

J’espère que mon profil complétera les autres membres du jury pour un concours original qui invite non pas à établir dans l’urgence un projet adéquat, mais plutôt à recueillir des projets bien réfléchis. Ce qui nous donnera l’occasion d’analyser des projets d’architecture conçus  par des marocains et faire émerger les fondements d’une architecture marocaine pour le monde de demain.

La critique architecturale relève d’un vocabulaire particulier, qui conjugue plusieurs sciences et domaines de l’art. Pour ce concours, la complexité d’approche est telle, que le groupe Archimedia a fait fédérer des structures nationales et internationales, pour enrichir le débat, avec notamment les ministères de l’habitat, de la culture, les écoles d’architecture, nationales et internationales, l’Unesco, ainsi que l’ordre national des architectes qui gère tous les problèmes auxquels sont confrontés les architectes dans l’exercice de leur métier.

Ainsi, Archimedia contribue à travers cet événement et cette organisation à montrer la complexité d’approche de la critique architecturale, tout en proposant une plateforme pour le recueil de réponses intelligentes aux interrogations soulevées par les villes de demain, en tout cas, le débat s’annonce passionnant ».

Propos recueillis par La Rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

Interview avec Taoufik El Oufir, Architecte, Président des YMAA 2022

Interview avec Taoufik El Oufir, Architecte, Président des YMAA 2022 737 503 YMAA

Depuis trente-cinq ans, Taoufik El Oufir creuse un sillon respectueux de l’héritage national pour y semer des architectures contemporaines. Architecte moderne, optant pour des espaces de liberté créative il est ouvert aux expériences urbaines, architecturales et artistiques. Il a accepté de présider le premier jury international des YMAA, Young Moroccan Architecture Awards.

« Cette compétition, qui est une première en Afrique, est un grand hommage à la production architecturale marocaine »

Taoufik El Oufir

Que vous suggère cette initiative des Young Moroccan Architecture Awards, YMAA ?

Taoufik El Oufir : « Cette compétition, qui est une première en Afrique, est un grand hommage à la production architecturale marocaine car elle mettra en valeur la réalisation d’une œuvre par les jeunes architectes de moins de 45 ans comme elle mettra également en exergue les projets de fins d’études des futurs jeunes architectes.
Le côté positif de cette initiative est le fait d’encourager « la créativité » reconnaissable dans les projets présentés par les jeunes architectes et les faire connaitre à un large public, via les médias et les réseaux sociaux, une façon de les récompenser et valoriser leur potentiel caché.
Pour les jeunes lauréats, c’est une opportunité de les motiver et booster leur carrière. Ils pourront mentionner cette compétition dans leur CV qui, j’espère, leur ouvrira à bras ouvert le monde du travail ».

Vous êtes un des architectes talentueux qui ont marqué l’espace architectural marocain, pensez-vous que la jeune relève architecturale est là ?

T.E.O : « Evidemment que la relève est là. Ces jeunes architectes ont la plupart du temps effectué des stages dans des cabinets de grande renommée pendant leur cursus scolaire. Personnellement j’ai toujours ouvert mon agence aux étudiants car je considère que mon bureau n’est pas fait uniquement pour exercer une bonne architecture valorisant mon pays mais de transmettre également un savoir-faire de qualité et une culture architecturale au profit des générations futures. Ceci m’a déjà permis de sentir de plus près un grand talent, une ambition farouche et des idées débordantes de créativité chez de jeunes architectes dont je suis infiniment fier.
Le savoir acquis durant ces mois de travail leur permet une fois diplômés de s’intégrer facilement et parfaitement dans le monde du travail avec une grande richesse d’expérience leur permettant d’inscrire, à leur tour, leur projet dans le patrimoine de demain.
L’architecture, aujourd’hui, a muté.  A part la maitrise du métier (conception, créativité et respect des règles générales de l’architecture), le jeune architecte doit également porter la lourde charge de responsabilité de son œuvre et relever les défis nombreux qu’il ou qu’elle rencontrera durant sa vie professionnelle »

Vous êtes le premier président de jury des YMAA, un rendez-vous qui va devenir bi annuel; quelles qualités doivent porter les projets pour être éligibles aux premières nominations ?

T.E.O : « Tout d’abord cela m’honore d’être le premier président de ce jury et je vous en remercie. Le projet, pour qu’il soit éligible aux premières nominations, doit réunir à la fois de la création artistique et du raisonnement scientifique. Le jury voudra connaitre d’abord la philosophie de pensée du projet, la technique utilisée et si la réalisation a laissé une empreinte indélébile dans le paysage urbain. D’une idée abstraite au départ, le jeune architecte devra avoir fait naître un projet ambitieux qui sera s’inscrit dans le patrimoine marocain.

De plus, je considère que la réussite d’un projet architectural est intimement liée  au respect de l’environnement ceci passe absolument par l’intégration des divers procédés de développement durable dans toute les phases de conception du projet, que j’espère retrouver  dans la production architecturale qu’on aura l’honneur d’examiner. Et je ne vous cache pas en tant que militant de l’intégration de la durabilité  en architecture  j’estime que ça aura un grand impact quant à l’évaluation des projets ».

Propos recueillis par La Rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

Interview avec Karim Rouissi, architecte – enseignant EAC, membre du jury des YMAA

Interview avec Karim Rouissi, architecte – enseignant EAC, membre du jury des YMAA 1030 570 YMAA

Pour Empreinte d’Architectes, l’agence qu’il a fondé avec Badr Bouzoubaa, Karim Rouissi propose une nouvelle voie d’exploration de la modernité d’aujourd’hui. La tradition devient un socle – ou simplement une empreinte – sur lequel s’appuie un processus dont l’esthétique est l’aboutissement et non pas l’objet. Membre du jury des YMAA il nous confie ses impressions.

Que vous suggèrent les Young Moroccan Architecture Awards ? Karim Rouissi : « Les Young Moroccan Architecture Awards sont une occasion de mettre sous les projecteurs l’architecture contemporaine au Maroc, une opportunité de révéler son pluralisme et la variété de ses modes d’expressions. Mais aussi une opportunité pour les jeunes architectes qui ont besoin aujourd’hui d’une reconnaissance locale et à l’international ».

« Les YMAA sont une opportunité pour les jeunes architectes qui ont besoin de reconnaissance »

En tant qu’enseignant comment voyez-vous les futurs jeunes architectes ? K.R : « Il s’agit d’une génération certainement plus décomplexée sur la question identitaire et moins portée sur le symbolisme et l’historicisme de la postmodernité que la génération précédente. Toutefois, ces jeunes architectes sont confrontés à d’autres interrogations imposées par les crises climatique, sociale et économique.

Je pense que la multiplication des écoles d’architecture, l’augmentation du nombre d’architectes, la généralisation des concours et la professionnalisation des maitrises d’ouvrages vont impérativement favoriser l’émulation entre architectes et contribuer à l’émergence de nouvelles expressions architecturales ».

L’école dans laquelle vous enseignez est partenaire des YMAA. Que vous apporte ce partenariat et que lui apportez-vous ? K.R : « Les YMAA sont une opportunité pour nous à l’école d’architecture de Casablanca, les projets soumis au jury constitueront un important corpus qui permettra de mieux appréhender les différentes problématiques et questionnements qui animent l’architecture contemporaine au Maroc.

D’autre part, la présence des écoles d’architecture de Florence et de Casablanca apportera incontestablement un éclairage théorique important pour compléter le regard des architectes praticiens, maîtres d’ouvrages et journalistes professionnels de l’architecture présents dans ce jury ».

Propos recueillis par Fouad Akalay

Article publié sur www.chantiersdumaroc.ma

Interview avec Karim Rouissi, architecte – enseignant EAC, membre du jury des YMAA

Interview avec Karim Rouissi, architecte – enseignant EAC, membre du jury des YMAA 1030 570 YMAA

Pour Empreinte d’Architectes, l’agence qu’il a fondé avec Badr Bouzoubaa, Karim Rouissi propose une nouvelle voie d’exploration de la modernité d’aujourd’hui. La tradition devient un socle – ou simplement une empreinte – sur lequel s’appuie un processus dont l’esthétique est l’aboutissement et non pas l’objet. Membre du jury des YMAA il nous confie ses impressions.

Que vous suggèrent les Young Moroccan Architecture Awards ?
Karim Rouissi : « Les Young Moroccan Architecture Awards sont une occasion de mettre sous les projecteurs l’architecture contemporaine au Maroc, une opportunité de révéler son pluralisme et la variété de ses modes d’expressions. Mais aussi une opportunité pour les jeunes architectes qui ont besoin aujourd’hui d’une reconnaissance locale et à l’international ».

« Les YMAA sont une opportunité pour les jeunes architectes qui ont besoin de reconnaissance »

Karim Rouissi

En tant qu’enseignant comment voyez-vous les futurs jeunes architectes ?
K.R : « Il s’agit d’une génération certainement plus décomplexée sur la question identitaire et moins portée sur le symbolisme et l’historicisme de la postmodernité que la génération précédente. Toutefois, ces jeunes architectes sont confrontés à d’autres interrogations imposées par les crises climatique, sociale et économique.

Je pense que la multiplication des écoles d’architecture, l’augmentation du nombre d’architectes, la généralisation des concours et la professionnalisation des maitrises d’ouvrages vont impérativement favoriser l’émulation entre architectes et contribuer à l’émergence de nouvelles expressions architecturales ».

L’école dans laquelle vous enseignez est partenaire des YMAA. Que vous apporte ce partenariat et que lui apportez-vous ?
K.R : « Les YMAA sont une opportunité pour nous à l’école d’architecture de Casablanca, les projets soumis au jury constitueront un important corpus qui permettra de mieux appréhender les différentes problématiques et questionnements qui animent l’architecture contemporaine au Maroc.

D’autre part, la présence des écoles d’architecture de Florence et de Casablanca apportera incontestablement un éclairage théorique important pour compléter le regard des architectes praticiens, maîtres d’ouvrages et journalistes professionnels de l’architecture présents dans ce jury ».

Propos recueillis par Fouad Akalay

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

Abdelhakim Guilmi , Architecte :« Il est indispensable que les preneurs de décisions prêtent plus d’attention aux architectes locaux »

Abdelhakim Guilmi , Architecte :« Il est indispensable que les preneurs de décisions prêtent plus d’attention aux architectes locaux » 1288 857 YMAA

Très jeune Abdelhakim Guilmi a été reconnu comme un des meilleurs talents exerçant à Marrakech. Son architecture épurée et sobre fait le plaisir de ses nombreux clients qui coulent des jours heureux dans des demeures généreuses dans lesquelles il porte une attention particulière aux matériaux bruts, notamment le béton.

Que pensez-vous de Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) ?

Abdelhakim Guilmi : « C’est une très bonne initiative qui vise à faire la lumière sur les jeunes talents dont le Maroc regorge. Il est évident que dans le contexte « architectural » actuel, il est indispensable que les preneurs de décisions prêtent plus d’attention aux architectes locaux avant de faire appel à l’international ! YMAA permettra l’exposition de nos talents aussi bien au niveau national qu’international ». 

Avez-vous participé à cette compétition ? Sur combien de catégories ?

A.G : « Oui, sur 3 catégories. Participer c’est pouvoir être jugé par ses pairs, des gens reconnus dans le domaine qui peuvent porter un regard critique sur nos travaux ». 

Les jeunes architectes marocains ont-ils besoin de cette reconnaissance ?

A.G : « Oui bien évidemment ! Le développement d’une structure se fait principalement grâce au « bouche à oreille », ce qui limite fortement son expansion. Une telle reconnaissance peut facilement propulser de jeunes architectes méritants sur des projets plus ambitieux auprès des professionnels et des maîtres d’ouvrages. J’invite les preneurs de décisions à collaborer avec YMAA; pour la mise en place de ce type de reconnaissance qui font cruellement défaut au Maroc ».

Propos recueillis par La Rédaction de Chantiers du Maroc

Younes DIOURI, Architecte : « Il s’agit de donner un coup de projecteur à une nouvelle génération de professionnels »

Younes DIOURI, Architecte : « Il s’agit de donner un coup de projecteur à une nouvelle génération de professionnels » 820 570 YMAA

Younes Diouri, architecte Tangérois, fait partie incontestablement de cette jeune garde montante de l’architecture au Maroc. En à peine 5 ans d’exercice professionnel il a été lauréat de nombreux prix et distinctions et conduit moult projets à travers le Royaume. Il nous explique son intérêt pour les YMAA auxquelles il concourt dans 6 catégories !

Que pensez-vous de YMAA ?

Younes Diouri : « YMAA est une aubaine à la fois pour les jeunes architectes marocains et pour les maîtres d’ouvrage qui souhaitent identifier les architectes émergents avec lesquels ils seront susceptibles de travailler. Je dirais même que ce prix est d’intérêt public. Sous d’autres cieux une telle d’initiative est engagée par différents ministères (Habitat, Culture etc.). Reconnaître l’excellence en architecture c’est encourager la qualité des espaces et le cadre de vie que l’on propose à nos citoyens. Il s’agit aussi de donner un coup de projecteur à une nouvelle génération de professionnels afin qu’elle soit mieux reconnue et que soit facilité son accès à la commande publique ou privée ».

Avez-vous participé à cette compétition ? Sur combien de catégories ?

Y.D : « Oui. Sur 6 catégories. Nous sommes une jeune agence qui finalise son premier cycle de 5 ans et qui livre un certain nombre de projets. C’est une belle occasion que de voir reconnaître son travail par un jury de qualité, avéré et de haut niveau ».

Les jeunes architectes marocains ont-ils besoin de cette reconnaissance ?

Y.D : « Absolument. Bien souvent il existe une réticence des maîtres d’ouvrage quant à engager de jeunes structures d’architectes. Une reconnaissance par ses pairs et un réel tremplin pour être audible par les décideurs. Loin d’être seulement honorifique, cette reconnaissance permet au lauréat de bénéficier d’une vaste campagne de valorisation à la fois auprès du grand public qu’auprès des professionnels du secteur. Nous espérons que cette initiative se perpétuera dans le temps et deviendra un rendez-vous incontournable tous les 2 ans ».

Propos recueillis par la Rédaction

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

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